Rencontre Trump-Von der Leyen : avant une hausse annoncée des droits de douane, l’inquiétude des entreprises françaises
Le feuilleton de la guerre commerciale lancée cette année par les États-Unis contre l’Europe pourrait connaître son dénouement cette semaine. Mais même si un accord était trouvé, le plus dur reste sans doute à venir pour les entreprises françaises.
Par Erwan BenezetUne pression maximale ! En Écosse tout le week-end pour un séjour mélangeant golf, diplomatie et commerce, Donald Trump doit rencontrer ce dimanche après-midi Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Objectif : trouver enfin un accord sur les droits de douane, après plus de trois mois d’intenses négociations, officiellement démarrées après le « Jour de la libération » (« Liberation day » en anglais), où le président américain avait annoncé, à grand renfort de graphiques, la mise en place de « droits de douane réciproques » dans le monde entier.
Mercredi, à l’occasion d’un sommet sur l’IA à Washington, le milliardaire républicain avait encore fait monter les enchères : « Nous aurons un tarif simple et direct allant de 15 % à 50 % », déclarait-il. S’empressant d’ajouter que « pour quelques pays, ce sera 50 % parce que nous ne nous entendons pas très bien avec eux ».
Le Parisien
