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Scandale des airbags Takata : le gouvernement immobilise 800 000 véhicules supplémentaires

Scandale des airbags Takata : le gouvernement immobilise 800 000 véhicules supplémentaires

Semaine après semaine, le scandale des airbags Takata prend de l’ampleur. Ce mardi 24 juin, le ministère des transports a annoncé l’immobilisation de 800 000 véhicules supplémentaires portant le total à 1,7 million d’automobiles.

Ces derniers mois, les airbags de l’entreprise japonaise, en faillite depuis 2017, ont causé plusieurs décès. Le dernier en date, celui d’une automobiliste de 36 ans, tuée par l’explosion de son airbag le 11 juin dernier près de Reims. Ces accidents à répétition sont causés par la dégradation des airbags de la marque, fragilisés par le temps, l’humidité et la chaleur. Ils peuvent alors exploser, causant des blessures graves, voire mortelles pour les conducteurs et les passagers avant. Ces airbags défectueux ont causé 18 morts et 25 blessés, dont 16 décès et 24 blessés dans les Outre-mer selon les chiffres du ministère des Transports.

Le 17 juin, le gouvernement avait demandé à Citroën, constructeur le plus touché par le scandale, d’immobiliser toutes les C3 et DS3 nécessitant un changement d’airbag, quelle que soit la date de construction. Une semaine plus tard, le ministère des transports a donc choisi de passer la vitesse supérieure en demandant l’arrêt complet de tous les véhicules équipés d’airbags à risque en Corse et en Outre-mer ainsi que de ceux datant d’avant 2011 sur le territoire métropolitain. Les véhicules plus récents font l’objet d’un rappel général sans immobilisation. En tout, 2,5 millions de véhicules sont visés par un rappel en France, dont 1,7 million par un « stop drive », soit une obligation d’immobiliser la voiture.

En janvier dernier, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait déposé plainte contre le constructeur Stellantis (maison mère de Citroën) pour pratiques commerciales trompeuses, tromperie aggravée et mise en danger délibérée de la vie d’autrui. Une action poursuivie avec de nouvelles plaintes déposées contre les groupes BMW, Volkswagen, Mercedes-Benz et Toyota. L’association dénonce notamment « des carences graves dans l’information due aux consommateurs », « une communication trompeuse » et « une gestion défaillante des rappels ».

Tout juste nommée, la nouvelle équipe dirigeante de Stellantis, menée par l’italien Antonio Filosa, devra faire face à un scandale qui n’en finit pas. Depuis 2014, 50 millions de voitures ont fait l’objet d’un rappel dans le monde.

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