Stars virtuelles ou figées dans le temps, deepfakes… Ce que l’IA fait à la célébrité

Propos recueillis par Rémi Noyon
Publié le
Scarlett Johansson lors de la présentation de son film « Eleanor the Great », le 21 mai 2025 au Festival de Cannes. L’actrice et réalisatrice américaine appelle à un meilleur encadrement de l’IA. VALERY HACHE/AFP
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Entretien Sacha Lebrun prépare une thèse sur la « construction et déconstruction des célébrités » à l’ère de l’intelligence artificielle. Alors que les moyens de générer des images et vidéos sont décuplés, elle s’interroge sur ce que deviendra la notoriété.
Plus une semaine ne passe sans qu’une star fasse savoir qu’on a usurpé son identité. Les nouvelles intelligences artificielles (IA) génératives produisent des contenus de plus en plus indistincts de productions « réelles » et les célébrités peuvent craindre de voir un jour leur image leur échapper complètement. La recherche commence tout juste à décanter ce qui sera peut-être un changement radical dans la façon dont nous concevons le vedettariat. Sacha Lebrun travaille sur ce sujet dans le cadre d’une thèse en préparation à l’université de Lille.
Les progrès de l’IA sur la vidéo et les images sont spectaculaires. De quelle manière ces outils bouleversent-ils le monde des célébrités ?Sacha Lebrun Les médias évoquent surtout les cas de « deepfakes » les plus malveillants, les détournements pornographiques, des intox qui cherchent à perturber une élection, des usurpations d’identité, par exemple avec le cas de fausses publicités utilisant l’image de l’acteur Tom Hanks. Mais il existe un con…
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