Suppression de deux jours fériés et ponts : ce que ça changerait concrètement pour vous en 2026

Une annonce qui pourrait bouleverser plus d’un vacancier. Chaque année, de nombreux salariés étudient méticuleusement le calendrier de l’année à la recherche des meilleures dates pour partir en vacances, sans avoir à poser trop de jours. Avant la proposition de François Bayrou de « supprimer deux jours fériés », il était possible de bénéficier de 42 jours de repos (avec au moins trois jours consécutifs, week-end compris), en posant 13 jours.
Mais après la suppression du lundi de Pâques et du 8 mai, il ne resterait plus que 35 jours de repos pour 9 jours de RTT ou de congés payés à poser, soit une semaine en moins pour les salariés, fins calculateurs.
Pour rappel, François Bayrou a évoqué, « par exemple », ces deux dates car, selon lui, le lundi de Pâques « n’a aucune signification religieuse » et que le 8 mai est « dans un mois devenu un véritable gruyère, où l’on saute de ponts en viaducs de congés ». Il a cependant insisté sur le fait que ces deux dates restaient des propositions : « Je suis prêt à en accepter ou à en examiner d’autres ». Le Premier ministre est persuadé que cette suppression « rapportera plusieurs milliards au budget de l’État ».
Cependant, si ces deux jours féries venaient à être supprimés en 2026, il n’en resterait plus que neuf qui tombent en semaine, à l’exception de l’Assomption (15 août) et la Toussaint (1er novembre).
Sans avoir à poser quoi que ce soit, les vacanciers pourront profiter de plusieurs week-ends prolongés. À commencer par celui du 2 et 3 mai, grâce au vendredi 1er mai, du 23 et 24 mai, grâce au lundi de Pentecôte du 25 mai et celui du 26 et 27 décembre, grâce à Noël. À ces jours s’ajoutent, le 1er janvier qui tombe un jeudi, le jeudi de l’Ascension le 14 mai, le mardi 14 juillet et le mercredi 11 novembre.
Pour rallonger un peu plus ces week-ends de trois jours, les salariés pourront poser leur vendredi 2 janvier, vendredi 15 mai, lundi 13 juillet pour profiter d’une journée de plus et leurs 9 et 10 novembre pour bénéficier de cinq jours de repos.
Dans ce nouveau mois de mai, sans le 8, les jours fériés tombent un vendredi, un jeudi et un lundi. En posant seulement un jour de congé (15 mai), il est possible d’avoir dix jours de repos.
Avec le 8 mai, les salariés pourraient poser quatre jours, pour sept jours de repos, voire 10 si on inclut le week-end du 1er mai.
Si cet été était propice aux week-ends prolongés, avec quasi vingt jours de repos en en posant la moitié, l’été 2026 sera un peu moins généreux. Les salariés pourront profiter d’un week-end de quatre jours en posant le lundi 13 juillet. Le 15 août tombe un samedi.
Les bons rapports jours de repos/jours à poser se trouvent plutôt à la fin de l’année 2026. Poser les 9 et 10 novembre permettra de profiter d’un week-end de 5 jours, tandis que poser le 21, 22, 23 et 24 décembre permettra d’avoir neuf jours de repos.
Le Parisien