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Taylor Swift rachète les droits de ses premiers albums

Taylor Swift rachète les droits de ses premiers albums

La princesse de la pop américaine a annoncé vendredi avoir réalisé son “plus grand rêve” en parvenant à racheter les droits de ses six premiers albums au fonds d’investissement Shamrock, qui les détenait depuis 2020.

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Lecture 2 min. Publié le 31 mai 2025 à 03h01
Taylor Swift sur scène à Sydney, dans le cadre de l’Eras World Tour, le 23 février 2024. (Photo by DAVID GRAY / AFP) Photo DAVID GRAY/AFP

Dans un message publié vendredi sur son site internet, Taylor Swift ne cachait pas son émotion. “Toute la musique que j’ai composée m’appartient désormais. Tous mes clips. Tous les films de concerts. Les pochettes d’album et les photos. Les chansons inédites. Les souvenirs. La magie. La folie. Chaque époque. L’œuvre de toute une vie”, s’émeut-elle.

“Dans son annonce, Swift a exprimé sa gratitude et loué [le fonds d’investissement] Shamrock pour la manière dont ils avaient géré l’affaire, soulignant qu’ils comprenaient la signification profondément personnelle de la transaction”, observe le magazine musical de référence Billboard. “Mes souvenirs, ma sueur, mes écrits et mes décennies de rêves”, écrit-elle. “Je leur suis infiniment reconnaissante. Mon premier tatouage pourrait bien être un énorme trèfle [“shamrock”, en anglais] en plein milieu du front”, a-t-elle ironisé.

Selon plusieurs sources consultées par Billboard, Shamrock “aurait revendu le catalogue de Swift pour un montant relativement proche” de celui qu’il avait payé pour l’acquérir en 2020, soit “environ 360 millions de dollars” (317 millions d’euros), selon le titre professionnel.

Pour l’artiste américaine, à la fois phénomène de société, icône de la pop et locomotive de l’industrie musicale mondiale, ce rachat met fin à des années d’amertume et de batailles rangées autour du sort de ses six premiers albums – “Taylor Swift” (2006), “Fearless” (2008), “Speak Now” (2010), “Red” (2012), “1989” (2014) et “Reputation” (2017).

Enregistrés pour le label Big Machine, les “masters” des six albums étaient tombés dans l’escarcelle de l’agent artistique et producteur Scooter Braun, lors de l’acquisition de Big Machine par son groupe Ithaca en 2019, avant d’être revendus un an plus tard à Shamrock. Dans les deux cas, la chanteuse n’avait pas eu son mot à dire sur les transactions.

“Au fil des années, Swift a fait part très publiquement son mécontentement face au sort de ses masters”, note Billboard. En 2019, elle avait même “commencé à réenregistrer les albums de Big Machine afin de reprendre le contrôle sur ses chansons”, à défaut d’en posséder les enregistrements originaux – qui ont continué à générer des profits pour ses propriétaires.

“Les six albums et les deux albums live enregistrés par Swift lors de ses années chez Big Machine ont généré en moyenne environ 60 millions de dollars par an à l’échelle mondiale, entre 2022 et 2024”, selon les estimations de Billboard. La moitié de ces revenus est allée à la distribution, au marketing et à Taylor Swift elle-même (en tant qu’autrice et compositrice des titres), “laissant à Shamrock un bénéfice annuel d’environ 30 millions de dollars”.

Courrier International

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