Trump change d’avis et laisse Nvidia exporter ses puces avancées vers la Chine
L’entreprise de semi-conducteurs a obtenu l’accord du président américain pour vendre à Pékin ses composants H20 conçus pour l’intelligence artificielle, malgré les restrictions de l’administration Trump. Un “revirement” qui n’échappe pas à la presse économique.
Tout sourit à Nvidia, le fabricant américain de semi-conducteurs. Après avoir obtenu la semaine dernière le statut de “première entreprise valorisée à plus de 4 000 milliards de dollars [près de 344 milliards d’euros]”, elle vient d’obtenir “l’assurance de l’administration Trump qu’elle pouvait vendre sa puce pour l’intelligence artificielle H20 en Chine”, rapporte The Wall Street Journal.
Cette décision “marque un revirement du gouvernement américain, alors que le ministère du Commerce avait accentué les restrictions des ventes de semi-conducteurs [à la Chine] en avril, ce qui a coûté des milliards de dollars à Nvidia”, poursuit le quotidien économique américain.
Son PDG, Jensen Huang, apprenant la nouvelle depuis Pékin, l’a commentée ainsi : “J’en suis très heureux.” Le cours de l’action Nvidia a aussitôt gagné 4 % dans les échanges pré-ouverture à la Bourse, venant confirmer l’insolente bonne fortune du fabricant de puces, dont “l’un des rares points faibles” était précisément “la difficulté de commercer avec la Chine en raison des restrictions à l’exportation imposées par les États-Unis”.
Dans un communiqué publié lundi 14 juillet, l’entreprise américaine annonce que le gouvernement américain “donnera son feu vert à des licences d’exportation
Courrier International