« Vendanges de la honte » : le procès qui secoue la Champagne

Par Rémi Barbet, envoyé spécial à Épernay (Marne)
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Près d’Épernay (Marne), en 2024. La CGT milite pour que des conditions dignes de rémunération et d’hébergement soient inscrites directement dans le cahier des charges de l’appellation champenoise. Yann Castanier / Hans Lucas
Trois personnes comparaissent jeudi 19 juin à Châlons-en-Champagne pour « traite d’êtres humains » à l’encontre de travailleurs sans papiers lors des vendanges 2023. Une affaire qui met en lumière la sous-traitance véreuse qui gangrène le vignoble champenois.
Un vin de luxe, des bulles charmeuses et un arrière-goût de misère. Ce jeudi 19 juin, sur les bancs du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, l’appellation champenoise, symbole du raffinement français dans le monde entier, sera confrontée à sa part d’ombre. Trois personnes et la société de prestation viticole Anavim comparaissent devant la justice pour des accusations de « traite d’êtres humains » à l’encontre de 47 travailleurs étrangers et sans papiers, lors des vendanges de septembre 2023.
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