Arnaud De Lie, sprinteur sur le Tour de France : «Tirer le lait des vaches de mon père m’apaise à mort»

Depuis trois ans, Arnaud De Lie (Lotto) secoue les arrivées en troupeaux de l’élite du cyclisme. Quand il gagne, le Belge singe des cornes en plaçant deux doigts de part et d’autre de son casque. Le «taureau de Lescheret» s’y connaît en bovins : il est le fils d’un éleveur des Ardennes, une extraction dont il est fier et un amour de la ferme porté en étendard.
A 23 ans, celui qui a déjà été champion national dispute son deuxième Tour de France. Après un début en demi-teinte, le jeune sprinteur a signé deux belles places : cinquième à Laval (Mayenne) et troisième à Châteauroux (Indre). On l’a rencontré à Toulouse lors de la première journée de repos, mardi 15 juillet, dans un hôtel au restaurant bien nommé Black Angus. De quoi évoquer les hauts et les bas de sa carrière, la maladie de Lyme qu’il a contractée et, bien sûr, les vaches.
Libération