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Au HAC, l'austérité malgré la vente

Au HAC, l'austérité malgré la vente

Aucune indemnité de transfert, baisse de la masse salariale : au Havre, l'austérité malgré la vente à Blue Crow
Pas de transfert, réduction demandée de 15 % de la masse salariale, salaires limités : la vente du Havre à Blue Crow ne va pas changer l'équation économique.
Le Havre et son président Jean-Michel Roussier vont encore devoir être créatifs. (A. Martin/L'Équipe)
Le Havre et son président Jean-Michel Roussier vont encore devoir être créatifs. (A. Martin/L'Équipe)

La nuit strasbourgeoise paraît si lointaine. Lundi, un mois et demi après avoir obtenu leur maintien en L1 en Alsace au bout d'un scénario exceptionnel (3-2), le 17 mai, les Havrais ont repris l'entraînement. Dans l'intervalle, le paysage du club normand a changé. La vente du HAC à Blue Crow a ouvert une nouvelle ère de l'histoire du club doyen.

Avec quelle surface financière ? Tous les supporters du Havre s'interrogent sur les moyens alloués à leur club dans les mois ou années à venir. « Certains arrivent avec peu d'argent et beaucoup d'ego. Eux arrivent avec de l'argent et peu d'ego », rassurait Vincent Volpe, l'ex-propriétaire, mercredi. La réalité est plus nuancée.

Les jours passent et en attendant les décisions officielles de la DNCG (*), les représentants de Blue Crow Sports Group (BCSG) ont fait passer des messages très clairs, en interne, à la direction sportive sur l'enveloppe budgétaire consacrée au mercato. Le directeur sportif, Mathieu Bodmer, sait qu'il ne disposera d'aucune surface financière supplémentaire pour préparer la saison 2025-2026. Au contraire. La feuille de route fixée par les propriétaires américains prévoit un maintien de la politique zéro transfert.

(*) En novembre, la DNCG avait décidé de l'encadrement de la masse salariale ainsi que l'interdiction de recruter à titre onéreux.

Cet été, et quelle que soit la décision de la DNCG, Le Havre ne versera aucune indemnité de transfert. La direction sportive devra, une nouvelle fois, se montrer très créative. Car bien au-delà des indemnités, il ne pourra pas offrir de salaires importants. L'objectif fixé par Blue Crow est de réduire la masse salariale totale de 15 %. Un effort significatif pour un club où le salaire moyen de l'effectif l'an dernier dépassait à peine 20 000 euros. Les représentants des cibles potentielles ont été prévenus : le salaire maximal - pour un ou deux éléments - ne dépassera pas les 40 000 euros brut mensuels. En dessous, donc, du salaire médian de L1.

C'est dans ce contexte que les premières recrues - Thomas Delaine (Strasbourg), Mory Diaw (Clermont, L2), Felix Mambimbi (Saint-Gall), Lionel Mpasi (Rodez, L2), Godson Kyeremeh (Caen, N) -, pas encore officialisées dans l'attente de la décision de la DNCG, ont été bouclées. Certains dossiers n'ont pas pu l'être, notamment en raison du flou entourant l'équation financière.

Les dirigeants auraient aimé prolonger l'attaquant Ahmed Hassan, arrivé l'hiver dernier et important dans la quête du maintien. À moins d'une surprise, cette hypothèse est de moins en moins plausible. Le HAC a aussi vu s'échapper des dossiers simples sur le papier. Le prometteur attaquant niçois Victor Orakpo (19 ans), ciblé, est parti en prêt à Montpellier (L2). En fin de saison, Didier Digard expliquait dans nos colonnes que les « miracles n'étaient pas une recette ». L'entraîneur normand est pourtant condamné à en produire un de nouveau.

L'Équipe

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