Battu 2-0 à domicile par Benfica, l'OGC Nice compromet ses chances de qualification en barrages de Ligue des champions

Le défi s'annonçait corsé, il l'a été. En héritant du Benfica Lisbonne dans ce 3e tour préliminaire de Ligue des champions, l'OGC Nice s'avait qu'il allait faire face à un habitué des coupes d'Europe.

Et le club portugais a montré ce qu'on attendait de lui, ce mercredi soir à l'Allianz Riviera : de la supériorité et de la maîtrise, face à des Aiglons bien trop tendres (0-2).

Si le Gym a globalement bien tenu le coup en première mi-temps, les meilleures situations ont été pour la formation lisboète. Profitant d'une mésentente du duo Mendy-Bah, Schjeldrup a failli surprendre Diouf de près en début de match (6e), avant que Rios ne claque un coup-franc piégeux sur lequel le nouveau portier niçois a été vigilant pour repousser d'une manchette (19e).

Premiers dangers…

Mais les Aiglons auraient surtout pu craquer peu avant la mi-temps : sur un centre de Schjeldrup dans les six mètres de la surface niçoise, Dante s'est jeté pour tacler devant Pavlidis et Diouf a pu sortir le ballon miraculeusement pour garder sa cage inviolée (39e).

Sur le plan offensif, deux frappes de Moffi ont laissé planer une (timide) menace sur la défense portugaise mais pas de quoi réellement inquiéter Trubin... Compliqué, d'autant que Franck Haise a dû se passer de Morgan Sanson, blessé à la cuisse et remplacé par Tom Louchet (27e), puis de son capitaine Dante, touché au genou et suppléé par la recrue Oppong en début de seconde période.

… avant de craquer

C'est à ce moment-là que l'OGC Nice aurait paradoxalement pu ouvrir le score, à l'issue d'un slalom bien senti de Clauss suivi d'une frappe un peu trop écrasée de l'international français en pleine surface (50e). Mais Benfica a su appuyer dans la foulée pour ouvrir logiquement le score.

Après un joli crochet devant Melvin Bard, Aursnes a déposé une galette dans la surface. Passé dans le dos de Mendy, Ivanovic a remis le ballon d'où il venait pour tromper Diouf d'une reprise imparable (0-1, 53e).

Le buteur autrichien aurait même pu s'offrir un doublé sur un enchaînement crochet-frappe du droit, mais Diouf a encore été solide en sortant la tentative sur sa gauche (62e).

Un match retour pour y croire

Même s'ils ont quelque peu remis le pied sur le ballon par la suite sous les encouragements d'une Populaire Sud à saluer, les coéquipiers de Boudaoui n'ont jamais trouvé la solution et ont logiquement lâché cette première manche après le deuxième but portugais signé Florentino (0-2, 88e).

Dans une petite semaine, il leur faudra largement hausser le ton au stade de la Luz s'ils veulent rejoindre les barrages et croire encore à une campagne en Ligue des champions. Au vu du visage affiché ce mercredi soir et du nombre de blessés dans l'effectif (8 au total), l'affaire semble bien compromise…