Comment le PSG est passé d’un empilement de stars à un collectif soudé
Cela ressemblait à une provocation. En février 2024, alors que le départ de Kylian Mbappé pour le Real Madrid se profilait, Luis Enrique s’était dit convaincu que son Paris-Saint-Germain (PSG) serait « meilleur » sans l’attaquant star. L’affirmation de l’entraîneur est alors accueillie par les railleries : comment le club pourra-t-il combler l’absence du meilleur buteur de son histoire ? Comment pourra-t-il rester aussi compétitif sans ce joueur sur lequel repose l’essentiel de son rendement offensif depuis 2017 ?
Quinze mois plus tard, bien audacieux celui qui donnera tort au technicien espagnol. Le PSG s’apprête à disputer, samedi 31 mai, à Munich (Allemagne), face à l’Inter Milan, la deuxième finale de Ligue des champions de son histoire. Le tout au terme d’un parcours qui a suscité l’admiration de l’Europe entière.
Les premiers mois sans Mbappé avaient pourtant confirmé les craintes des observateurs. Si elle se baladait en Ligue 1, la jeune équipe parisienne ne semblait pas suffisamment armée pour rivaliser avec les grosses écuries du continent lors des matchs au sommet. A l’automne 2024, son avenir européen semble bien sombre. Le 26 novembre, après sa défaite sur la pelouse du Bayern Munich (0-1), le PSG, qui n’a gagné qu’un seul de ses cinq matchs, pointe à la vingt-sixième position – sur trente-six – de la poule unique de la Ligue des champions, synonyme d’élimination.
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Le Monde