Derrière l’implacable domination de Tadej Pogacar, des ambitieux intéressés par les accessits

Sur les pentes menant à Peyragudes (Hautes-Pyrénées), vendredi 18 juillet, Jonas Vingegaard a brièvement sorti la tête de l’eau. Sans pitié, Tadej Pogacar l’y a immédiatement renfoncée. Le Danois de l’équipe Visma-Lease a Bike se sentait mieux que la veille et réalisait un excellent chrono lors du contre-la-montre de la 13ᵉ étape. Mais le Slovène d’UAE Team Emirates-XRG a fait mieux, de trente-six secondes sur 10,9 kilomètres. Plus de quatre minutes séparent désormais les deux grands favoris annoncés du Tour.
Sans oreillette ni indication chronométrique, le maillot jaune a couru ce contre-la-montre au « feeling ». « Le grand moment du Tour, c’était aujourd’hui. Si je n’avais pas déjà creusé un écart [jeudi], cette étape aurait été celle où on aurait vu le véritable état de forme des grimpeurs », a dit Tadej Pogacar. Tout le monde a vu et, à neuf jours de l’arrivée à Paris, le triple vainqueur du Tour paraît imperturbable. Inaccessible. Au regard des deux derniers jours, Jonas Vingegaard semble incapable de détrôner son rival à la pédale. Une claque reçue à Hautacam (Hautes-Pyrénées), une autre à Peyragudes, et le Tour paraît joué. Le Danois ne peut plus espérer qu’un coup de pouce du destin ou une défaillance soudaine du Slovène.
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Le Monde