EN DIRECT | Tour de France 2025 : suivez la treizième étape, un contre-la-montre entre Loudenvielle et Peyragudes

Après un premier contre-la-montre individuel, le 9 juillet à Caen, parfaitement adapté aux rouleurs, place au deuxième chrono de ce cru 2025 avec au programme 10,9 kilomètres… dont les huit derniers sont entièrement en montée.
Live animé par Valentin Moinard et Valentin Baudry
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Le maillot à pois sur le dos, le Français de la Bahrain Victorious pourrait signer une belle performance, que nous allons suivre de près.
L’organisation a fait preuve de compréhension en rallongeant les délais : 40 % du temps signé par le vainqueur, au lieu de 33 %. Ce qui devrait forcer les retardataires à ne pas avoir plus de 10 ou 11 minutes de retard.
Oui, et une bonne poignée. Le meilleur coureur du jour s’offrira 10 points au classement de la montagne (8 pour le deuxième, 6 pour le troisième, 4 pour le quatrième, 2 pour le cinquième, et 1 pour le sixième), ce qui pourrait bien modifier le podium du maillot à pois.
Quant au classement à points, Jonathan Milan peut rester tranquille, mais son avance risque de fondre, car il ne figurera pas parmi les quinze coureurs en tête. Et n’empochera ainsi aucun point.
Le pistard australien de Jayco-AlUla vient de nous proposer un énorme chrono : 24 min 58 s, ce qui éclipse totalement son dauphin, Lennert Van Eetvelt, qui enregistre 2 min 51 s de retard.
Ça dit des mauvaises nouvelles : le Français, qui s’est blessé en tentant d’attraper un bidon hier, participera bien au contre-la-montre aujourd’hui. Mais ces 12 kilomètres seront ses derniers sur le Tour de France 2025. Le « Coq » quittera les routes de la Grande Boucle dès ce soir. « Je vais certainement me faire opérer au début de la semaine prochaine », a-t-il expliqué auprès de France Télévisions.
Comme lors du premier contre-la-montre de cette cuvée 2025 du Tour de France, la victoire devrait se jouer entre Remco Evenepoel et Tadej Pogacar. Si le Belge, spécialiste de l’exercice, s’était imposé à Caen, difficile de ne pas imaginer le Slovène vainqueur ce vendredi. D’une certaine manière, le maillot jaune s’est déjà offert un contre-la-montre d’échauffement hier en partant seul à 12 kilomètres de l’arrivée. Bonne chance aux autres, mais histoire de croire à une éventuelle défaite, on peut toujours revoir le résumé de la première course en solitaire (si vous lisez seulement cette ligne, non, on ne parle pas du Vendée Globe).
Allez hop, nouvelle règle surprise : on fait le parcours dans l’autre sens aussi !
Tadej Pogacar, l’homme qui pourrait battre le mur au tennis.
Tadej Pogacar, l’homme qui pourrait obtenir un bon rebond avec un ballon de rugby.
Tadej Pogacar, l’homme qui pourrait toucher les cinq cibles au biathlon sans s’arrêter.
Tadej Pogacar, l’homme qui pourrait faire la passe décisive et le panier dans la même action au basket.
« C’est un bon chrono », encourage son équipe à la radio. L’Italien est provisoirement 8e (sur 22 coureurs), et enregistre 1 min 24 s de retard par rapport à Lennert Vann Eetvelt. Son maillot vert n’est pas en danger, mais il risque de perdre du terrain.
Un post que nous aurions aussi bien pu appeler « la garde-robe de Tadej Pogacar ». Premier du classement général et du classement de meilleur grimpeur (avec autant de points, 27, que LEEEEEEENNY MARTIIIIIIIINEZ), le Slovène est aussi deuxième du maillot vert, et est juste trop âgé pour prétendre à la tunique de meilleur jeune. Vous avez dit domination ?
🟡Le maillot jaune (individuel) : Tadej Pogacar
🟢 Le maillot vert (points) : Jonathan Milan
⚪Le maillot blanc (meilleur jeune) : Remco Evenepoel
⛰️Le maillot à pois (grimpeur) : Tadej Pogacar
27 min 49 s pour le Belge !
D’abord, parce qu’il va vous permettre de suivre les différents départs du jour. Ensuite, car il est essentiel de visualiser l’avance déjà creusée par le maillot jaune. Et enfin, parce qu’on n’a pas rentré méticuleusement les noms des 171 coureurs encore en lice, seulement pour faire joli.
Soyons honnêtes : non. Pour une simple raison : Pogacar.
Parlez-en à Mattéo Vercher, qui n’a plus l’air de trop savoir où il habite à l’arrivée !
La lanterne rouge du Tour établit le premier temps de ce contre-la-montre : 30 min 1 s, qui est effacé des tablettes dans la foulée par Jordi Meus (29 min 34 s).
Nous sommes de tout cœur avec vous, n’hésitez pas à nous tenir au courant quand la bonne nouvelle tombera !
Un bouquetin ibérique n’aurait probablement pas fait mieux dans les cols pyrénéens, où le Slovène se plaît à écraser ses concurrents. Son rival danois, à bout de souffle dans les premières difficultés à Hautacam, a été, lui comme tous les autres leaders, complètement déclassé.
Et voilà « Pogi » qui caracole déjà en tête du classement général. Peut-il encore accroître son avance, lors de cette treizième étape ? La question mérite-t-elle vraiment d’être posée ?
Pour l’instant, il fait un sympathique 21 °C à Peyragudes. Mais quelque chose nous dit que le col pour y accéder doit légèrement réchauffer les organismes !

La réponse est : oui ! Il faut bien dire qu’une ascension classée en première catégorie, n’est pas le théâtre habituel d’un contre-la-montre. Mais certains profils pourraient toutefois y trouver leur compte.
Un passage à 16 % de dénivelé en fin de parcours, une montée à 8 % de moyenne : ça va chauffer.
Le Monde