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«En fait, il ne s’est rien passé à l’école» : un an après les Jeux olympiques, le sport scolaire en carafe

«En fait, il ne s’est rien passé à l’école» : un an après les Jeux olympiques, le sport scolaire en carafe
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Alors que les Jeux de Paris 2024 devaient laisser en héritage une nation de (jeunes) sportifs, le Snep-FSU, syndicat majoritaire des professeurs d’EPS, a alerté lundi 23 juin sur le manque d’infrastructures et une vision utilitariste de la discipline.
Selon le syndicat Snep-FSU, 49% des collèges et lycées ne répondent pas aux exigences des programmes d'EPS. (Alain Guilhot/Divergence)

Quelle place occupe le sport dans le quotidien des élèves du secondaire ? Quand 49 % des collèges et lycées sont en incapacité de répondre aux exigences des programmes d’EPS, la réponse est claire : pas assez. Le Snep-FSU (Syndicat national de l’éducation physique - affilié à la Fédération syndicale unitaire) a présenté, lundi 23 juin, le résultat d’une enquête sur l’enseignement de l’éducation physique et sportive en France, baptisée «Gymnase score» et menée auprès de 48 % des établissements du second degré, qui permet de mettre en lumière de nombreux dysfonctionnements.

Les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2024 promettaient comme héritage la construction d’une nation sportive, notamment chez les jeunes. Un an après, constat amer : des complexes et matériels sportifs chancelants ou manquants et des inégalités sociales croissantes. En clair, une incapacité à garantir une activité sportive correcte pour tous. En colère, les professeurs d’EPS tirent la sonnette d’alarme et réclament des changements majeurs. «En fait, il ne s’est rien passé à l’école, et notamment en éducation physique et sportive, alors que

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