Football : l’Olympique lyonnais rétrogradé en ligue 2
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La décision leur pendait au nez. L’Olympique lyonnais (OL) est relégué en ligue 2 par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), a annoncé la Ligue de football professionnel ce mardi 24 juin. Un séisme pour un club septuple champion de France de 2002 à 2008 et qui avait fini sixième du dernier exercice, même s’il peut encore faire appel.
Un séisme, donc mais certainement pas une surprise. En novembre dernier, le gendarme financier du football français avait décrété une rétrogradation administrative à titre conservatoire à l’encontre du club. Ce mardi, John Textor, principal actionnaire du club via sa société Eagle Football Holding (EFH) depuis décembre 2022, n’a visiblement pas convaincu lors de son audition.
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Le propriétaire de l’OL s’était pourtant montré confiant avant de se présenter devant la DNCG, après sept mois d’efforts pour rééquilibrer les comptes de son club. «Nous avons réalisé divers investissements ces dernières semaines. Tout est bon financièrement», assurait récemment encore le dirigeant.
Lundi, quelques heures à peine avant son audition, Textor avait obtenu un accord pour la cession de ses parts dans le club anglais de Crystal Palace à l’homme d’affaires américain Robert Wood Johnson, propriétaire de l’équipe de football américain des New York Jets, une transaction estimée à 190 millions de livres (222 millions d’euros) par la BBC.
EFH avait auparavant lancé, le 13 juin, son introduction à la Bourse de New York et Eagle et ses actionnaires ont également apporté 83 millions d’euros en trésorerie et conclu un accord fin janvier avec des créanciers. En plus d’un plan de départs volontaires d’une centaine de salariés, le club a parallèlement réduit sa masse salariale avec la fin de contrats très onéreux tels que ceux d’Alexandre Lacazette et Anthony Lopes, et opéré les transferts de Maxence Caqueret et Rayan Cherki. Autant d’efforts qui n’ont donc pas convaincu.
Si la rétrogradation est confirmée après un éventuel appel, la place en Ligue 1 ainsi libérée profitera à Reims, vaincu dans les barrages L1-L2 par Metz.
Libération