Gymnastique rythmique. « On ne s’y attendait pas du tout » : Villenave-d’Ornon en bronze aux championnats de France

L’Association sportive gymnastique Villenave-d’Ornon a terminé sur la troisième marche du podium aux championnats de France de Division Nationale 1, première division française de gymnastique rythmique, alors qu’elle visait le maintien
Un premier podium inattendu. Les gymnastes de l’Association sportive gymnastique Villenave-d’Ornon (ASGV) ont décroché la troisième place aux championnats de France de Division Nationale 1, première division française, en gymnastique rythmique, disputés à Paris les 24 et 25 mai. Les Girondines ont terminé derrière Strasbourg et Paris Centre, deux clubs habitués à jouer le titre.
« On ne s’y attendait pas du tout. Quand notre nom a été annoncé en premier, on a toutes été surprises », se remémore la capitaine de l’équipe Estelle Dacquigny. Avec Maëlle Simon, Zoé Lewis, Talia Dreyfuss, Marfa Ekimova, Léa Heriveau et Laura Lewis, leur objectif initial était une nouvelle fois le maintien, pour la troisième année consécutif au sein de l’élite.
« Un très beau cadeau »Mais après l’addition des notes du passage de « l’ensemble » (collectif de cinq gymnastes) et des deux « individuelles », les gymnastes entraînées par Marion Chevallier, Marie-Hélène Bonnichon et Amélie Bleuet-Pham ont appris l’agréable nouvelle. « Il y avait énormément de joie et d’émotion. Ce n’était pas un objectif mais c’est un très beau cadeau qui vient récompenser beaucoup de sacrifices et de dévouement. » Ces sacrifices, ce sont ces quatre entraînements par semaine, « plus certains dimanches et jours fériés » pour s’aguerrir, auxquels s’ajoutent les contraintes de la vie active.
L’équipe villenavaise avait également travaillé avec une préparatrice mentale, Carine Larraque, pour être dans les meilleures dispositions pour ce rendez-vous. « On joue notre saison sur deux minutes trente, c’est très difficile psychologiquement, il n’y a pas de deuxième mi-temps pour se rattraper », image l’une de leurs entraîneures, Marion Chevallier. Et elles évoluaient « à l’aveugle », puisqu’elles n’avaient pas vu les performances des autres formations cette saison, l’ASGV étant la seule équipe de Nouvelle-Aquitaine engagée en DN1.
Mais toutes ces difficultés n’ont pas empêché les gymnastes girondines d’aller chercher une belle médaille pour récompenser tous les efforts réalisés cette année.
SudOuest