«Il n’y a pas de corruption dans le foot français» : Longoria sort du silence et rétropédale après son craquage
Dans un court entretien à l’AFP, le président de l’OM, Pablo Longoria, est revenu sur ses propos qu’il «regrette», prononcés sous le coup de la colère après la défaite marseillaise à Auxerre (3-0).
Le jour d’après. «Je tiens à dire qu'il n'y a pas de corruption dans le foot français», a admis lundi dans un entretien à l'AFP le président de l'Olympique de Marseille Pablo Longoria, assurant «regretter» d'avoir utilisé ce terme.
«La forme n'était pas appropriée et ce mot, je le regrette», a déclaré Longoria à propos de son accès de colère après la défaite de Marseille à Auxerre (3-0), qu'il explique par «beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles (il) considère que l'OM a été défavorisé». Une prise de parole attendue mais qui n’effacera pas la colère du dirigeant marseillais. Ni les images pathétiques après un match qui n’a pas été scandaleux du point de vue de l’arbitrage.
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«Je suis très auto-critique avec moi-même, je ne peux pas accepter de donner ce type d’image. Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi-même», a déclaré Pablo Longoria à l’AFP.
«Tout le monde m’a bien expliqué la signification du mot corruption en français, parce qu’en espagnol, ça a un sens plus large. Attention, ça ne justifie rien. Mais je n’ai jamais de la vie pensé à quelque chose comme des échanges d’argent ou des transactions financières, jamais je ne me permettrais ça», a-t-il ajouté.
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«Je tiens à dire qu’il n’y a pas de corruption dans le foot français. Qu’il y ait des choses qui ne sont pas claires et qu’il faut améliorer, oui. Et c’est ce qui m’énerve énormément. On doit améliorer beaucoup de choses pour éviter la confusion, pour tout le monde», a encore précisé le dirigeant marseillais.
«Même si rien ne la justifie, il faut comprendre comment tu arrives à cette colère. Ma première responsabilité, c’est de défendre mon club. Il y a eu cette saison beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles je considère que l’OM a été défavorisé», a estimé le président marseillais.
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