Mondiaux de natation : Léon Marchand échappe à l’élimination en séries du 400 mètres quatre nages

L’heure de l’essoufflement ? Supersonique en 200 mètres quatre nages, Léon Marchand s’est fait peur en séries de son autre distance fétiche, le 400 mètres quatre nages, dimanche 3 août à Singapour, en signant seulement le septième temps. Suffisant pour se qualifier en finale, beaucoup moins pour se mettre en confiance en vue de la course, qui aura lieu à 13 h 59, heure française.
Le Toulousain a nagé ses huit longueurs en 4 min 13 sec 19, assez loin derrière le leader, le Japonais Asaki Nishikawa (4 min 10 sec 41). Lui-même a convenu qu’il était «un peu dans le dur» et quelque peu «inquiet». «J’aurais préféré faire le meilleur temps ce matin. Mais ça ne s’est pas passé comme prévu», a réagi le Français.
«C’est bizarre parce que j’ai bien dormi, je me sentais bien ce matin. Mais voilà, c’est la natation donc parfois tu plonges et tu ne te sens pas bien. J’ai essayé quand même d’envoyer le premier 200 m. Mais même ça, j’étais un peu en force, pas forcément relâché, donc ce n’était pas dingue.»
Conséquence directe : Léon Marchand, doublement auréolé du titre et du record du monde en 200 mètres quatre nages jeudi 31 juillet, partira du couloir numéro 1 en finale. Pas idéal pour gérer la course, mais il fera avec : «Je ne verrai que d’un côté. C’est pas très grave, je vais essayer de faire ma course. Mais c’est vrai que ce sera plus difficile de contrôler la course. Je ne pourrai pas me cacher, il va falloir y aller dès le début.»
La journée de Léon Marchand pourrait se remplir d’un autre rendez-vous, avec la finale du relais 4x100 m quatre nages masculin. Septième des séries, l’équipe de France est pour le moment composée de Yohann Ndoye-Brouard (double médaillé de bronze en 100 et 200 mètres dos), Jérémie Delbois (brasse), Clément Secchi (papillon) et Maxime Grousset (doublement sacré en papillon mais aligné en crawl dont il a nagé la finale du 100 mètres).
La finale est toutefois programmée une demi-heure seulement après celle du 400 mètres quatre nages. La surprise est venue des éliminations inattendues des Chinois, champions olympiques en titre, ainsi que des Australiens.
Libération