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Paris Basketball - Monaco (92-67) : « Nous n’avons encore rien accompli », la mise en garde de T.J. Shorts

Paris Basketball - Monaco (92-67) : « Nous n’avons encore rien accompli », la mise en garde de T.J. Shorts

Inarrêtable ! Malgré son 1,75 m, on ne voit que lui sur le terrain. Zigzaguant au milieu des géants ou décochant des tirs qui assomment l’adversaire, T.J. Shorts est entrée dans une autre dimension depuis le début des playoffs de Betclic Élite, le championnat de France de basket.

Après avoir écœuré Bourg-en-Bresse en demi-finale avec 27,7 points de moyenne en trois matchs, le stratège du Paris Basketball a de nouveau haussé son niveau de jeu lors des Finales avec 30 points dimanche lors de l’épisode 1 (victoire 94-82) puis 28 points (à 77 % de réussite), mardi, pour l’acte 2 et la démonstration de force parisienne face à Monaco (92-67).

À 27 ans, l’Américain, qui quittera le club de la capitale à la fin de la saison, est en mission. Il veut ramener à Paris le titre de champion de France, un trophée qui lui échappe depuis 1997. Mais malgré deux succès d’avance, il a répété en conférence de presse, mardi soir, que le plus dur était à venir.

Monaco vous avait facilement dominé (3-1) lors des Finales de Betclic Élite la saison dernière. Comment expliquez-vous que la situation se soit autant inversée ?

T.J. Shorts. On est plus matures, plus expérimentés. Nous connaissons bien Monaco pour les avoir affrontés plusieurs fois : en championnat et en Euroligue. Je pense que ces matchs nous ont permis d’en apprendre sur eux et aussi sur nous et sur ce que nous devions améliorer pour être meilleurs. Cela nous a fait progresser. L’arrivée des nouveaux joueurs nous a également aidés, particulièrement Yak (Yakuba Ouattara). Il a été un élément essentiel de Monaco pendant de nombreuses années, nous a donné un aperçu de leur façon de penser et de leur stratégie. Cela nous a donné confiance. Il n’y a pas de secret, c’est simplement du basketball.

Plus personnellement, Monaco compte dans ses rangs certains des meilleurs défenseurs d’Europe (Diallo et Tarpey) mais rien ne semble pouvoir vous arrêter…

Tout le crédit en revient à mes coéquipiers et mes coachs. Ils m’aident à être dans mes spots, dans les meilleures positions. Ce n’est pas toujours simple face à ces défenseurs mais je continue simplement à faire ce que je fais depuis le début de la saison.

Vous semblez parfois inarrêtable ?

Oui, parfois. Quand vous êtes dans la zone, vous avez le sentiment que la défense ne pourra pas vous arrêter quoi qu’elle fasse. Mais il faut rester concentré. Que je réussisse ou rate mes tirs, il faut rester concentré sur l’action suivante. Certains jours vous marquez plus de tirs que d’autres, parfois moins que d’autres, aujourd’hui était un bon jour. Quand vous entrez dans ce rythme, dans ce flow, vous avez l’impression que chaque tir va rentrer.

Ce doit être un sentiment particulier ?

J’ai répété ce tir d’innombrables fois pendant les étés et tout au long de la saison. C’est simplement le résultat de mon travail. Je crois que lorsque je suis à mon spot, peu importe la défense en face de moi, je vais pouvoir me lever et tirer. La seule question est de savoir si le tir va rentrer. Il faut avoir confiance dans son travail. C’est devenu un mouvement naturel. Il s’agit juste d’aller à mon spot, de me lever et de tirer avec cette confiance. C’est le résultat de nombreuses heures passées dans la salle, seul avec vos entraîneurs, ici ou aux États-Unis.

On vous annonce au Panathinaïkos la saison prochaine, vous avez donc peut-être disputé votre dernier match à Paris ce mardi…

C’est difficile de penser à ça quand vous êtes engagés dans une série comme celle-ci. L’objectif est de remporter un trophée. C’est ma priorité. J’ai donc mis ces émotions de côté pour rester concentré et avoir la fierté de gagner un championnat. Mais ce n’est pas un secret de savoir que c’était peut-être le dernier match.

Vous menez 2-0 et pouvez donc atteindre cet objectif dès le prochain match vendredi à Monaco. Quel a été le discours dans le vestiaire ?

Nous ne voulons pas nous satisfaire de la situation actuelle. Pour être honnête, nous n’avons encore rien accompli. Certes, nous menons 2-0, mais nous avions l’avantage du terrain et nous avons gagné nos deux matchs à domicile. C’est tout ce que nous avons fait jusqu’à présent. Rien n’est définitif. Nous savons que le match à Monaco sera le plus difficile de la saison. Nous allons essayer de gagner là-bas. On a confiance en notre jeu et en ce que nous avons pu réaliser toute la saison. Nous allons y aller avec 100 % de concentration, 100 % d’engagement, et j’espère que nous pourrons en ressortir avec le trophée.

Monaco devra hausser son niveau de jeu…

Je pense qu’ils vont essayer d’être plus agressifs. Ils vont tout tenter. C’est normal c’est une finale. Il faut essayer des choses différentes quand ce qu’on fait ne fonctionne pas. Ce sera intéressant de voir leurs ajustements. Mais je ne me concentre pas sur eux, je suis concentré sur notre équipe et sur ce que nous pouvons faire pour être encore meilleurs que ce soir. Nous allons analyser les vidéos, nous préparer, nous reposer et essayer de les battre dans le troisième match. Nous sommes très proches de notre objectif mais nous savons que jouer à Monaco sera plus difficile que de jouer à domicile.

Le Parisien

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