Rugby, Fédérale 2 (8e de finale retour de championnat de France) : Le capitaine Florian Lajonie veut prolonger le plaisir

Formé à l’USB, le deuxième ligne Florian Lajonie espère prolonger la belle saison de Bergerac encore quelques semaines. Cela commence dès dimanche, par le 8e de finale retour contre Casteljaloux.
Être plus Bergeracois que Florian Lajonie ’ Impossible. Ce dernier, en plus d’être l’un des capitaines de l’USB est un pur produit de la formation bergeracoise. « J’ai commencé le rugby à 14 ans », calcule-t-il. Mis à part une petite excursion à Marmande, il a fait toute sa carrière à Gaston-Simounet. Il a pourtant commencé par tâter le ballon rond, du côté de Monbazillac, comme un certain Romain Teulet. « Dans la famille, il n’y a que des footeux, se marre-t-il. Personne n’avait joué au rugby. »
Trois-quart chez les jeunes puis troisième ligne en seniors, il est, cette année, monté dans la cage. « Les plus anciens me chambraient en disant que je finirai deuxième ligne quand je serai vieux, sourit-il. Mais c’est arrivé plus tôt que prévu. » Ceci dit, le changement de poste ne modifie pas grand-chose, à part en mêlée fermée évidemment. « On a un jeu assez aéré, pose Lajonie. On essaie de se faire plaisir. Puis, je jouais souvent numéro 8, il y avait le second rideau à faire. »
Une place à retrouverEn quasiment quinze ans de club, il a tout connu avec l’USB. D’une finale de Fédérale 2 aux déboires financiers. « Mais c’est la vie d’un club, relativise-t-il. Bergerac est un club familial, on est tous potes. Là, pour les phases finales, on commence à retrouver du monde au stade. » À propos de phases finales, les Ubistes jouent ce dimanche, sur leur pelouse, le match de la montée face à Casteljaloux. Des Cadets de Gascogne qu’ils ont battus dimanche dernier au match aller (34-25).
Cela dit, pas de triomphalisme du côté bergeracois. « Il y aura 0-0 au coup d’envoi, nuance le capitaine. Si on commence à calculer c’est là qu’on va se faire surprendre. Voire, risquer la blessure. Et, en phases finales, personne n’a envie de se blesser. On va jouer le match pour le gagner. » D’autant qu’en cas de victoire, Bergerac retrouverait sa place en Fédérale 1. « On a déjà rempli l’objectif de départ du club qui était la qualification, détaille le capitaine. Dimanche, c’est un tournant. Déjà, c’est le dernier match de la saison à Gaston. Et, pour moi, oui, la place de Bergerac est en Fédérale 1. »
Réponse le 1er juin sur les coups de 17h30.
« On a fait la moitié du parcours »Malgré un avantage de neuf points en leur faveur, les Bergeracois restent prudents face à Casteljaloux, ce dimanche. Vainqueurs en 8e de finale aller, les Ubistes sont en ballottage favorable, à la veille de recevoir Casteljaloux pour la dernière à la maison de la saison et, surtout, pour la montée en Fédérale 1. Cela dit, en Périgord pourpre, pas question de vendre la peau de l’ours. « Casteljaloux va venir sans pression, prévient Renaud Delmas, l’entraîneur des trois-quarts. Ils auront envie de renverser la table comme ils l’ont fait à Soustons. Pour le moment, on a fait la moitié du parcours. » Pas question donc, de s’enflammer. « Neuf points, ce n’est pas énorme, relativise le coach. Un essai de pénalité, par exemple, et ils reviennent à deux points. Si jamais ils passent devant au score, on ne doit surtout pas paniquer. Mais, tout au long de la saison, notre équipe a progressé au niveau du mental. » Pour cette rencontre décisive, l’encadrement pourra compter sur un effectif au complet.
Dordogne Libre