Rugby, Fédérale 2 (quart de finale de championnat de France) : Nathan Thizon voudrait bien passer encore un Tours
L’USB joue, ce dimanche, un quart de finale contre Tours, à Saint-Jean-d’Angély. Un lieu et un adversaire qui rappellent de bons souvenirs au trois-quart centre, revenu à Gaston-Simounet l’été dernier.
Tours à Saint-Jean-d’Angély, ça ne vous dit rien ’ À Nathan Thizon, oui. Peut-être, pour le moment, le plus beau jour de sa carrière de joueur. Le trois-quart centre, alors Capiste, avait levé le bouclier de champion de France. C’était en 2017’ Une éternité. « Certains de mes coéquipiers m’ont gentiment fait remarquer que j’étais l’un des plus vieux du groupe », sourit-il.
Des aventures différentesCela dit le petit jeu des comparaisons s’arrête là. En 2017, le CAP, alors en Fédérale 3, était descendu administrativement et comptait dans ses rangs quelques joueurs qui avaient évolué plus haut. « Ce sont eux, clairement, qui nous ont montré le chemin », avoue Nathan Thizon. Cette année, le groupe bergeracois est plus jeune, plus insouciant mais très uni. « Les coachs ont bâti une équipe avec des mecs de Bergerac et des alentours, souligne le centre. On prend vraiment du plaisir à être ensemble. »
Ribéracois d’origine, Nathan Thizon avoue que l’objectif du club, en début de saison, était la qualification. Une fois celle-ci acquise, ce fut la montée en Fédérale 1. Chose faite depuis le dernier match, en 8e de finale retour contre Casteljaloux à Gaston-Simounet. Maintenant, ce n’est que du bonus.
Revenu à l’USB après un exil de six ans, Nathan Thizon apprécie d’ailleurs l’aventure. « Pour moi, c’est une redécouverte, livre-t-il. Il y a une belle mentalité et, sportivement, on s’éclate. » Les Bergeracois aiment déplacer le cuir et cela se voit qu’ils prennent du plaisir à le faire.
Attention aux trous d’air« C’est la volonté des entraîneurs, pose le centre. On prend plaisir à jouer comme ça et je pense que c’est plaisant à regarder. » Passé par Vergt et l’Usan, Nathan Thizon semble s’épanouir à Gaston-Simounet. Même si on n’en est « qu’au » stade des quarts de finale, l’idée d’aller plus loin est présente dans les têtes bergeracoises. « Il reste huit belles équipes, tempère le joueur. Bien sûr que, dans un coin de notre tête, on y pense. Mais, vraiment, on avance match après match. » Au tour précédent, ce sont les Cadets de Gascogne que l’USB a sortis.
« Mais cette fois, ce sera différent, prévient le Bergeracois. On va jouer sur terrain neutre et en match sec. » Et il fait bien de prévenir, l’USB a parfois des trous d’air coupables en cours de match. « Depuis le début des phases finales, on progresse, note le trois-quart centre. Même si le groupe est assez jeune, on ne s’affole pas. » Il y a quinze jours, Casteljaloux avait pris les commandes du match avant que Bergerac ne déroule. Une leçon de maîtrise.
Dordogne Libre