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Rugby. « On va tout faire pour prouver » : Grenoble veut conjurer le sort en barrage d'accession au Top 14

Rugby. « On va tout faire pour prouver » : Grenoble veut conjurer le sort en barrage d'accession au Top 14

Une semaine après la désillusion d’une finale de Pro D2 perdue à Toulouse, le FC Grenoble dispute sa deuxième chance d’accéder au Top 14. Ce samedi au Stade des Alpes (18 heures), largement acquis à leur cause, il faudra aux Dauphinois se sublimer face à Perpignan, lui aussi rodé à l’exercice.

Mathis Sarragallet (au centre) et les Grenoblois vont retrouver Perpignan, un adversaire qu’ils connaissent bien. Photo Sipa
Mathis Sarragallet (au centre) et les Grenoblois vont retrouver Perpignan, un adversaire qu’ils connaissent bien. Photo Sipa

Ce n’est pas le moindre des paradoxes d’un sport dont les rebonds du ballon sont capricieux et qui se complaît à faire vivre les montagnes russes émotionnelles à ses ouailles. En ce samedi 14 juin 2025, Grenoblois et Perpignanais rêveraient, l’un comme l’autre, d’être ailleurs qu’au Stade des Alpes. Plutôt en vacances, à profiter de la perspective de vivre la prochaine saison en Top 14.

Seulement, voilà : le finaliste malheureux de la Pro D2 et le 13e malgré lui du Top 14 ont rendez-vous dans la touffeur de l’enceinte iséroise en fin d’après-midi (34°C attendus au coup d’envoi). Pour ce qui sera, un immense moment de bonheur pour l’un et une terrible désillusion pour l’autre. Pas d’alternative.

« On a encore une opportunité, encore une grande échéance. On vit pour ça, on est compétiteur. Se confronter à une belle équipe, c’est toujours hyper excitant », lâche Antonin Berruyer, conscient de « la deuxième chance » donnée aux siens. Le capitaine du FCG le sait : Grenoble ne touchera pas le bouclier de champion cette saison. Grenoble n’a pas réussi sa finale contre Montauban (19-24). Mais Grenoble se voit offrir l’occasion de tirer un trait sur ça. Pour atteindre, enfin, son objectif de Top 14.

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Encore faut-il qu’il ait évacué le trop-plein de déception et de frustration qui a jalonné son après-7 juin et les jours qui ont suivi cette troisième finale perdue.

« On l’a encore en travers de la gorge », confesse le capitaine grenoblois. Mais chaque jour passé a aidé les Rouge et Bleu à passer d’un objectif raté à un objectif de performance. « On est toujours vexé par rapport à ce qui s’est passé la semaine dernière. On a passé des moments ensemble, on a bossé ensemble. Et puis on a pleinement basculé. »

« La priorité, c’est de montrer une autre image »

Le sentiment de revanche, en matière de sport, est à double tranchant. Et si revanche il doit y avoir, les Isérois devront la prendre sur eux-mêmes. Il est ici question d’orgueil, d’envie féroce de montrer sa valeur à la face du monde (d’ovalie) après avoir failli, en partie, le jour-J.

« Aujourd’hui, Perpignan est 13e de Top 14 et nous, pas. Bien évidemment que ce club est au-dessus de nous dans la hiérarchie du rugby, avec son histoire et son mental », analyse Patrick Pézery, toujours aussi froid et lucide. « Pour nos joueurs, la priorité, c’est de montrer une autre image d’eux. Ils ont en eux cette frustration de ce qui s’est passé en finale. Pour leur famille, pour le public et pour tous les gens qui le soutiennent, honnêtement et fidèlement, tout ça est très important. »

Dans ces instants, le psychologique et ce qui ressort de vos tripes doivent prendre le dessus sur le rationnel : sur les deux access match Top 14 gagnés par les Perpignanais (contre trois perdus par les Grenoblois)  ; sur la supposée valeur supérieure de l’Usap de Franck Azéma, amoindrie mais sûre de sa force et sur tous ceux qui pensent que, en ce samedi, le FCG n’a aucune chance de gagner. Les mêmes, peut-être, qui ne voyaient aucune chance à Montauban d’être champion de Pro D2.

« Je respecte les avis de chacun, mais je veux juste qu’on soit respectueux de l’équipe et du travail qu’on fournit », expose Berruyer. « Pour tout le monde, au club, ça a été difficile à digérer. On va tout faire pour prouver, à ceux qui sont derrière nous – et à ceux qui ont voulu se détourner, leur dire de revenir – que le FCG, c’est un grand club. »

Même si la perspective d’un sixième échec en trois ans aux portes du Top 14 existe, il n’y a pas de meilleur jour pour réécrire l’histoire.

L'Alsace

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