Son adversaire renonce « face à l’inéquité manifeste » du duel, Amélie Oudéa-Castéra reste seule candidate pour la présidence du Comité olympique français

Par Le Nouvel Obs avec AFP
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Amélie Oudéa-Castera au club France, lors des JO de Paris, le 6 août 2024. GABRIELLE CEZARD/SIPA
Une victoire annoncée faute de concurrent. L’ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, sera seule en lice le 19 juin pour l’élection à la présidence du Comité olympique français (CNOSF), après l’annonce samedi du retrait de son adversaire Didier Séminet.
« Face à l’iniquité manifeste qui entoure les deux candidatures à la présidence du CNOSF, et devant les conditions jugées légales engendrées par la candidature de celle qui était ministre des Sports il y a quelques mois, j’ai pris la décision, avec regret mais dans un esprit de responsabilité et de fidélité aux valeurs du mouvement sportif, de retirer ma candidature », a écrit dans un post LinkedIn Didier Séminet, président de la fédération de baseball-softball.
La candidature d’Amélie Oudéa-Castéra avait été mise en cause par ses opposants, parmi lesquels l’ancien président du CNOSF Denis Masseglia, qui s’interrogeaient sur un potentiel conflit d’intérêt dû à ses anciennes fonctions.
Haute fonctionnaire, et ancienne tenniswoman de haut niveau en junior et ancienne directrice générale de la Fédération française de tennis, Amélie Oudéa-Castéra, 47 ans, a été ministre des Sports des gouvernements Borne et Attal de mai 2022 à septembre 2024 où elle avait notamment en charge les Jeux olympiques de Paris - et cumula brièvement cette fonction avec le ministère de l’Education nationale en janvier 2024. Elle a quitté le gouvernement après le remaniement de septembre 2024.
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Lundi, Amélie Oudéa-Castéra avait assuré, lors d’un grand oral réservé aux deux candidats, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) l’avait « autorisée à avancer dans son projet de candidature ». Amélie Oudéa-Castéra sera donc l’unique candidate pour succéder à David Lappartient le 19 juin à la présidence du CNOSF.
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