Sport : revoir l’imaginaire de l’alpinisme à l’heure du réchauffement climatique

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La mer de Glace est un glacier de vallée des Alpes situé sur le versant septentrional du massif du Mont-Blanc, dans le département français de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Sous l’effet du réchauffement climatique, le glacier perd en moyenne 6 mètres d’épaisseur par an. Christian Martelet / Hemis/AfP
Les guides de haute montagne lancent cette année une campagne insistant sur la nécessité de promouvoir de nouveaux récits, moins axés sur la conquête des sommets et la performance, et plus adaptés à une montagne chamboulée par le réchauffement climatique.
Le déclic, pour lui, intervient en 2019. « Je fais alors une traversée des Alpes, durant laquelle je suis confronté à d’énormes variations de température, de – 25 °C durant deux jours à + 10 °C deux jours plus tard, un truc invraisemblable, raconte Xavier Cailhol. Quand je deviens guide deux ans plus tard, en 2022, à 27 ans, le paysage est assez sombre : il me reste plus de trente ans à bosser dans un milieu où l’on explique que tout peut être terminé dans dix ans. Autant vous dire que cela donne envie de réfléchir aux évolutions nécessaires de la discipline. »
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