Tour de France 2025 : le parcours complet étape par étape

Place au 112e Tour de France. Ce samedi 5 juillet, depuis Lille, la plus grande course cycliste du monde va s’élancer pour trois semaines de folie. Retrouvez le parcours complet de ce Tour 2025 étape par étape.
Étape 1 – Lille > Lille, samedi 5 juillet
Après Copenhague, Bilbao et Florence, le Tour de France est de retour dans l’hexagone pour son départ en 2025, avec une boucle lilloise de 185 km riche en contrastes. Le parcours commence par des secteurs plats autour de la métropole, avant de s’animer avec trois côtes : Notre‑Dame‑de‑Lorette (1 km à 7,6%), le Mont Cassel, (2,3 km à 3,5%, et le Mont Noir (1,3 km à 6,4%).

Des ascensions qui offriront l’occasion aux coureurs de prendre les premiers points pour le maillot à pois, d’animer la course et de fatiguer le peloton. Le terrain, dans sa globalité, reste favorable aux sprinteurs.
Etape 2 - Lauwin-Planque > Boulogne-sur-Mer, dimanche 6 juillet
Place aux premiers reliefs du Nord avec cette longue étape de transition entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, sur 209 km. Le peloton traversera l’Artois et le Boulonnais avant un final redoutable : trois côtes dans les 10 derniers kilomètres, dont Saint-Étienne-au-Mont (1,1km à 5,9%) et Outreau (1,1km à 9,4%).

Dans le climat venteux du bord de mer, une échappée costaude ou une attaque tranchante à l’approche du sprint final pourrait piéger les leaders inattentifs. Une première sélection naturelle pourrait donc s’opérer au sein des prétendants au général à travers cette étape nerveuse, rythmée, qui exigera vigilance et puissance.
Etape 3 - Valenciennes > Dunkerque, lundi 7 juillet
La troisième étape relie Valenciennes à Dunkerque via un parcours de 178 km entre plaine et faible relief. Après un départ rapide, le peloton entame un passage par la côte de Cassel (2,3km à 3,8km). Les organisateurs ont prévu une traversée dans le bassin minier, suivi de 35 km finaux exposés au vent de mer avec un gros sprint à venir dans les rues de Dunkerque. Les équipes de sprinteurs devront rester très vigilantes pour éviter la casse dans ces portions stratégiques.

Un sprint groupé reste l’issue la plus probable si le peloton reste soudé. Cependant, une échappée bien organisée ou une attaque en groupe restreint ne peut être écartée. Il s’agit de la première étape avec un aspect tactique aussi important, avant les premières échéances fortes qui ne sauraient plus tarder.
Etape 4 - Amiens > Rouen, mardi 8 juillet
Le Tour de France quitte la région des Hauts-de-France pour rallier la Normandie avec l’étape 4 et 174 km vallonnés entre Amiens et Rouen. Le tracé devient plus sélectif dans les 30 km finaux avec quatre côtes : Bonsecours (900 m à 7,2%), Grand-Mare (1,8km à 5%), Saint-Hilaire (900m à 10,6%) et une dernière ascension courte mais raide, jusqu’à 15 %.

Sans doute trop difficile pour le commun des sprinteurs, particulièrement si les meilleurs puncheurs lancent les hostilités d’assez loin.
Etape 5 - Caen > Caen, mercredi 9 juillet
Le Tour de France revient à Caen pour la première fois depuis presque vingt ans, pour une journée contre‑la‑montre organisée sur 33 km autour de la ville normande. Sur un parcours parfaitement plat, les coureurs partiront tour à tour depuis la tour Leroy avant de traverser les communes avoisinants Saint-Contest, Cambes-en-Plaine, Colomby-Anguerny, Le Fresne-Camilly, Thaon, Cairon, Rosel et Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.

Le retour à Caen s’effectuera ensuite par le nord de la ville pour une arrivée prévue sur la place Foch. Une course idéale pour les gros rouleurs, qui devront tout de même se méfier du vent qui souffle assez fort en Normandie. Les favoris du général devront rester sur leurs gardes.
Etape 6 - Bayeux > Vire Normandie, jeudi 10 juillet
C’est encore trop tôt dans le Tour pour créer une vraie bagarre, mais cette étape entre Bayeux et Vire Normandie ne sera pas pour autant de tout repos. Avec ces 3500m de dénivelé positif, les sprinteurs risquent de souffrir et la victoire pourrait se jouer dans un petit groupe avec les favoris et les puncheurs, qui auront une nouvelle chance de briller dans le final.

La côte de Vaudry (1,2 km à 7,2%), placée à 4 kilomètres de l’arrivée, pourrait décider du sort de cette étape.
Etape 7 - Saint-Malo > Mûr-de-Bretagne Guerlédan, vendredi 11 juillet
Un premier règlement de compte entre favoris ? Dans cette 100% bretonne en hommage aux 40 ans de la victoire de Bernard Hinault, la dernière d’un Français sur le Tour de France, le début de journée devrait être plutôt calme. Jusqu’au deux derniers kilomètres les plus durs de la région, le désormais célèbre Mûr de Bretagne. Emprunté pour la première fois en 2011, il a toujours donné lieu, grâce à sa grosse portion à 10%, à de sacrées bagarres entre favoris.

En 2021, c’est Mathieu Van der Poel qui s’était imposé devant Tadej Pogacar. Et il y a 10 ans, c’était le Français Alexis Vuillermoz qui avait surpris tout le monde, dont l’intouchable Christopher Froome.
Etape 8 - Saint-Méen-le-Grand > Laval Espace Mayenne, samedi 12 juillet
C’est plat, c’est plat, c’est très très plat. Etape de transition sur le Tour de France depuis Saint-Méen-le-Grand jusqu’à Laval à travers les routes de la Mayenne. Rien a priori ne semble pouvoir empêcher les équipes de sprinteurs de contrôler la course pour offrir une nouvelle explication à leurs gladiateurs sur une arrivée en faux plat montant.

A noter, quand même, la petite côte de Nuillé-sur-Vicoin, placée à 15 kilomètres de l’arrivée et trop peu difficile pour éliminer qui que ce soit.
Etape 9 - Chinon > Châteauroux, dimanche 13 juillet
Deux à la suite pour les sprinteurs ? Là-encore, avant de rejoindre le Massif Central pour une étape qui promet beaucoup, le peloton du Tour de France devrait connaître une journée plutôt tranquille entre Chinon et Châteauroux.

174 kilomètres tout plats, sans la moindre côte répertoriée. Pas de quoi donner envie aux baroudeurs de s’essayer à l’avant de la course…
Etape 10 - Ennezat > Le Mont-Dore, lundi 14 juillet
Assurément l’une des étapes les plus excitantes de ce Tour de France. Il ne s’agit pas de haute montagne, bien sûr, mais elle devrait pourtant accoucher d’une belle bagarre tant les difficultés vont s’enchaîner ! Il y en aura huit en tout, dont 7 de 2e catégorie, pour un total de 4500 mètres de dénivelé positif. De quoi créer déjà de gros écarts au général et de voir les leaders se dévoiler.

L’étape traversera le département du Puy-de-Dôme et sa magnifique chaîne des puys pour terminer à la station du plus haut sommet local, le Sancy. Une montée courte mais raide (3,3 km à 8%) pour un final explosif après une journée de 14 juillet intense.
Etape 11 - Toulouse > Toulouse, mercredi 16 juillet
Après une journée de repos et un transport vers Toulouse, le peloton effectuera une grande boucle autour de la ville rose en guise de transition pour de nouvelles aventures en montagne. Rien d’insurmontable au programme, mais une fin d’étape rythmée, avec 4 côtes en 50 kilomètres, qui pourrait priver quelques sprinteurs d’une chance de gagner.

La Côte de Pech, petit mur de 800 à 12% (avec des passages à 20%), est sans doute placé un peu trop loin de l’arrivée (8 kilomètres) pour être réellement décisive mais a le potentiel pour faire des dégâts si des attaques franches y ont lieu. Une étape qui pourrait convenir à un groupe d’échappés.
Etape 12 - Auch > Hautacam, jeudi 17 juillet
Voilà les Pyrénées qui se profilent et avec elles, forcément, la haute montagne. Cette fois, si ce n’est pas déjà le cas, les derniers masques tomberont parmi les favoris. Pour cette première étape en très haute altitude, le parcours se durcit surtout en fin d’étape, après un tranquille depuis Auch.

Ce n’est qu’au bout de 120 kilomètres qu’on attaquera la première véritable difficulté du jour, le col du Soulor (1ere catégorie), avant d’enchainer sur les Bordères (2e catégorie) puis de redescendre jusqu’au pied de la terrible montée finale d’Hautacam, premier col hors-catégorie de ce Tour de France. Empruntée la dernière fois en 2022, cette ascension avait alors vu Vingegaard remporter définitivement son duel avec Pogacar.
Etape 13 - Loudenvielle > Peyragudes, vendredi 18 juillet
Un contre-la-montre de 10 bornes en pleine montagne. Voilà la surprise réservée par les organisateurs du Tour aux coureurs pour cette 13e étape, qui nous fait monter de Loudenvielle à l’Altiport de Peyragudes, là où Romain Bardet avait remporté une magnifique victoire en 2017, décrochant notamment Christopher Froome de sa roue.

Impossible de revivre le même scénario, forcément, mais cette très difficile montée sèche de 8km à 7,9% va suffire à créer des écarts entre favoris. Les spécialistes du contre-la-montre n’auront quasiment aucune chance sur un tracé comme celui-là, le vainqueur d’étape sera l’un des grands favoris à la victoire à la finale.
Etape 14 - Pau > Luchon-Superbagnères, samedi 19 juillet
Dernière étape du triptyque pyrénéen, et pas n’importe laquelle. Entre Pau et Luchon-Superbagnères, après un début d’étape relativement calme pour permettre à l’échappée de se former, ça ne va pas s’arrêter de monter et de descendre. Avec un monstrer pour commencer, le Tourmalet (hors-catérogie, 19km à 7,4%) !

Puis viendra le col d’Aspin (2e catégorie, 5km à 7,6%), Peyresourde (1ere catégorie, 7,1 km à 7,8%) puis la montée finale vers Luchon-Superbagnères en guise de terrible dessert (hors-catégorie, 12,4 km à 7,3%). Une des étapes les plus dures de ce Tour de France, assurément.
Etape 15 - Muret > Carcassonne, dimanche 20 juillet
Si c’en est terminé avec les Pyrénées pour le peloton, ce n’est pas non plus une étape de tout repos qui l’attend ce dimanche 20 juillet entre Muret et Carcassonne. Une étape relativement courte de 170 kilomètres mais accidentée, avec 2500m de dénivelé positif et trois côtes qui devront permettre à un groupe de baroudeurs de se mettre en évidence.

S’il est assez loin de l’arrivée, la montée du Pas de Sant (2,9km à 10,2%) est suffisamment difficile pour créer du mouvement et une sélection en fin d’étape.
Etape 16 - Montpellier > Mont Ventoux, mardi 22 juillet
Après une journée de repos, c’est reparti avec une nouvelle étape très attendue, celle du mythique Mont Ventoux. Comme souvent, pour arriver au Géant de Provence, le début d’étape sera plutôt calme et plate du départ de Montpellier au pied de cette terrible ascension finale.

Mais ensuite, c’est l’enfer, avec l’une des montées les plus dures du pays (15,7km à 8,8%) où le vent et la chaleur jouent toujours un rôle. Ce sera la 20e fois que le Tour de France passe par le Ventoux, pour une 12e arrivée d’étape. La dernière fois, en 2021, c’est le Belge Wout Van Aert qui l’avait emporté au sommet.
Etape 17 - Bollène > Valence, mercredi 23 juillet
Le calme après l’orage et avant la tempête. Au lendemain du Ventoux et à la veille de s’attaquer à la Loze, le peloton aura droit à un peu de répit dans la Drôme, entre Bollène et Valence.

Une étape plutôt courte, 160 kilomètres, et franchement plate, qui devrait logiquement se terminer offrir aux équipes de sprinteurs une dernière chance de briller sur ce Tour de France. Attention malgré tout aux risques de bordures en fin d’étape, s’il y a un peu de vent.
Etape 18 - Vif > Courchevel Col de la Loze, jeudi 24 juillet
Sans aucun doute l’étape reine de ce Tour de France 2025. Par son arrivée en haut de l’un des cols les plus durs de France, le désormais très redouté col de la Loze (26,4k à 6,5%) et ses derniers kilomètres aussi pentus qu’interminables, mais aussi par ce qui attend les coureurs avant ce final terrible : deux autres ascensions hors catégorie mythiques, le col du Glandon (21,7km à 5,1%) et celui de la Madeleine (19,2km à 7,9%), qui éprouveront les coureurs pour un marathon de montagne et un total de 5500m de dénivelé positif.

Une étape qui promet du spectacle et beaucoup, beaucoup de souffrance.
Etape 19 - Albertville > La Plagne, vendredi 25 juillet
Dernière chance pour les favoris de se faire la guerre, dernier effort pour ceux qui n’ont juste plus qu’une seule ambition dans ce Tour de France : rallier Paris. Entre Albertville et la Plagne, une courte étape de 130 kilomètres pour marquer la fin de la montagne, mais elle n’est pas à prendre à la légère pour autant : 5 cols, deux deux hors catégorie.

Avec le Col du Pré (12,6km à 7,7%), les hostilités pourront débuter et se termineront en haut de la montée vers la station de la Plagne (19,1km à 7,2%). Pour un dernier feu d’artifice ?
Etape 20 - Nantua > Pontarlier, samedi 26 juillet
Avant de remonter vers Paris, une dernière étape de transition entre Nantua et Pontarlier qui devrait s’offrir aux baroudeurs. Avec un peloton fatigué et une route un peu trop accidentée pour laisser de l’espoirs aux sprinteurs, il risque d’y avoir une belle bagarre pour prendre l’échappée du jour.

La seule vraie difficulté du jour se trouve à soixante de kilomètres de l’arrivée, mais la Cote de Thésy a de quoi faire mal (3,6km à 8,9%).
Etape 21 - Mantes-la-Ville > Paris Champs-Élysées, dimanche 27 juillet
Comme d’habitude Paris, comme d’habitude les Champs-Elysées… Oui mais pas comme du tout comme d’habitude. Pour sa dernière étape, le Tour de France va chercher la ferveur populaire parisienne et raviver celle des JO en passant par la butte Montmartre et sa fameuse rue Lepic.

Dans une ambiance qui promet d’être dingue, les coureurs feront trois boucles dans le 18e arrondissement avant de filer sur les Champs pour une dernière arrivée qui ne devrait, cette fois, nous offrir de sprint massif.
Le Parisien