Tour de France 2025. Attaques à tout va, bordures, chutes... vers un feu d'artifice en première semaine

À moins de quarante-huit heures du départ, l’ambiance était déjà palpable jeudi sur la Grand-Place de Lille, où une foule dense a assisté à la présentation des équipes. Pour Mathieu Van der Poel, cette entame de Tour paraît musclée. « La première semaine s’annonce nerveuse », a concédé le triple vainqueur de Paris-Roubaix, comme chez lui dans le Nord. Le Néerlandais, un des grands animateurs attendus, ne sera pas le seul à vouloir briller d’emblée.
Julian Alaphilippe, de retour sur la Grande Boucle, qu’il a déjà marquée de six victoires d’étape, partage cet avis : « C’est sûr qu’il y aura beaucoup d’opportunités pour les coureurs comme moi, comme Marc (Hirschi) et, plus généralement, tous les puncheurs du peloton. » Le Français anticipe également des risques pour le classement général : « Ce sera sans doute une première semaine très nerveuse avec les coureurs du général qui voudront être placés et dès la première étape, il pourrait y avoir des risques de bordures. »
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Le coup d’envoi à Lille, ce samedi, verra les sprinteurs s’affronter sur le Boulevard de la Liberté pour le premier maillot jaune. Le parcours est majoritairement plat, mais trois côtes de 4e catégorie pourraient animer la course et offrir les premiers points pour le maillot à pois. Le vent, omniprésent dans la région, pourrait également semer le trouble.
La deuxième étape, de Lauwin-Planque à Boulogne-sur-Mer, présentera un profil plus accidenté en fin de parcours. Les montées sur le littoral favoriseront puncheurs et baroudeurs, offrant des opportunités de créer de premiers écarts au classement général. Le vent côtier, une nouvelle fois, sera susceptible de fragmenter le peloton. Si une arrivée massive est attendue entre Valenciennes et Dunkerque, la suite du programme vers la Normandie s’annonce piégeuse.

Mercredi prochain, le contre-la-montre individuel à Caen représente un rendez-vous déterminant pour les prétendants au classement général. Tadej Pogacar, grand favori à sa succession, et son rival numéro un, Jonas Vingegaard, y joueront gros. Sans oublier Remco Evenepoel, qui pourrait bien venir bousculer la hiérarchie.
Une course animée est également espérée de Bayeux à Vire, avec un profil accidenté. Cette étape précédera un désormais classique du Tour : Mûr-de-Bretagne et sa fameuse bosse d’arrivée. Courte mais intense, cette montée a déjà vu Mathieu Van der Poel lever les bras il y a quatre ans. C’est le cadre idéal pour garantir une lutte acharnée, tant pour la victoire d’étape que pour grappiller de précieuses secondes au classement général.
Sprinters, puncheurs, rouleurs : tous les ingrédients semblent réunis pour un spectacle décoiffant avant que la route ne s’élève singulièrement.
L'Est Républicain