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En grève de la faim, l’éleveur qui refuse d’abattre ses vaches veut rencontrer la préfète de Dordogne

En grève de la faim, l’éleveur qui refuse d’abattre ses vaches veut rencontrer la préfète de Dordogne
L’éleveur a entamé une grève de la faim, ce dimanche, et a manifesté devant un abattoir de Limoges. DR

Quelques jours après la capture d’une partie de son troupeau, touché par la tuberculose, l’éleveur Serge Deschamps a entamé une grève de la faim. Il rencontrera la préfète dans le courant de la semaine.

Ce jeudi 5 juin, dès potron-minet, les forces de l’ordre et les services vétérinaires de l’État (DDETSPP) ont déployé de gros moyens autour de la ferme de Serge Deschamps à Eyzerac, pour procéder à l’enlèvement du troupeau en vue d’un abattage total, à la suite d’un cas de tuberculose bovine. In fine, la moitié du troupeau a été capturée.

Un entretien dans la semaine

Après avoir créé une zone « Vaches à défendre » dans son pré avec des amis et soutiens à sa cause, l’éleveur a poursuivi sa protestation ce dimanche 8 juin en entamant une grève de la faim, et en manifestant devant un abattoir de Limoges. Tout cela dans le but d’obtenir un entretien avec la préfète de la Dordogne, Marie Aubert. Un rendez-vous qui devrait bien avoir lieu dans le courant de la semaine. « Je ne lâche rien, car je suis enfin entendu. J’ai bien espoir que mes vaches ne soient pas tuées et qu’on me ramène celles qui ont été enlevées », explique Serge Deschamps à « DL » qui précise ne pas arrêter sa grève de la faim tant qu’il n’aura pas « les suites des événements ».

Une zone « Vaches à défendre » s’est créée à Eyzerac, en Dordogne, en soutien à l’agriculteur Serge Deschamps. DR

« J’attends que ma cause devienne une cause départementale, voire nationale, pour les agriculteurs. Parce qu’on ne peut pas continuer ces abattages qui mettent les paysans à la ruine, les rendent malades ou les amènent au suicide. Tous ont des séquelles après des événements pareils », gronde l’éleveur qui réfute le fait de mettre en péril la santé des animaux ou des humains.

Contactée, la préfecture confirme qu’un rendez-vous pourrait avoir lieu après mercredi 11 juin, en fin de semaine.

Mathis Planès
Dordogne Libre

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