Au Japon, l’ascension de Sohei Kamiya, chef du parti d’extrême droite Sanseito
Aux élections sénatoriales du 20 juillet, Sanseito, formation d’extrême droite, a créé la surprise en remportant 14 sièges. Désormais installé dans le paysage politique du pays, son chef, Sohei Kamiya, entend accéder au pouvoir dès les prochaines élections législatives.
Il est désormais le trublion de la politique japonaise. Le 20 juillet au soir, après les premiers résultats des élections sénatoriales, Sohei Kamiya, sénateur et chef du parti d’extrême droite japonais Sanseito, a félicité avec enthousiasme Saya, candidate de sa formation dans la circonscription de Tokyo, fraîchement élue avec 670 000 voix.
“Les médias ont fait de mauvaises interprétations de nos revendications pour nous coller l’étiquette de xénophobes, mais les électeurs se sont bien rendu compte des erreurs des journalistes pour nous donner raison. Cela nous a donné même un élan”, a-t-il lancé depuis le bureau du parti, dans le centre-ville de Tokyo, cité par le quotidien Tokyo Shimbun.
Lors du scrutin, qui avait pour but de renouveler la moitié des sièges de la chambre haute, sa formation a remporté 14 sièges de sénateur, ce qui lui permettra désormais de présenter des textes de loi sans s’allier à d’autres partis. Avec 3 députés, Sanseito compte au total 18 parlementaires. Le mandat de sénateur de Sohei Kamiya lui-même s’achèvera en 2028.
Fait notable, pour ce qui est du scrutin proportionnel – un des deux volets des élections nationales au Japon, qui combinent ce mode de scrutin avec celui par circonscription –, Sanseito a engrangé plus de 7,4 millions de votes,
Courrier International