Au Portugal, la menace néonazie se précise et inquiète l’Europe

Un groupe de la mouvance néonazie a été démantelé au Portugal le lundi 17 juin, alors qu’il prévoyait d’attaquer le Parlement pour “renverser le régime”. Cette opération de police, qui intervient après une série d’agressions néonazies, s’inscrit dans un contexte de montée des discours de haine et du racisme dans le pays, au point d’inquiéter au niveau européen.
“Des terroristes préparaient l’assaut du Parlement”, titre en une ce matin le Correio da Manhã. Le journal précise en manchette que ces “extrémistes de droite”, membre du Movimento Armilar Lusitano (MAL), voulaient “renverser le régime”. “Mais, la veille, la police judiciaire [PJ] portugaise a annihilé leur projet lors d’un coup de filet [permettant] l’arrestation de six personnes, dont un chef de la police à Lisbonne.”
L’opération a permis de saisir des livres de Hitler, des tracts néonazis, des poings américains (armes blanches contondantes), des couteaux, des pistolets, des fusils de chasse, un nombre incalculable de cartouches, ainsi que des engins explosifs, du fil détonateur et enfin des armes conçues sur des imprimantes 3D (dont la fabrication coûte entre 100 et 200 euros).
Le Correio da Manhã rapporte encore que cette branche armée avait créé un groupe Telegram composé de 900 membres et comptait parmi ses “amis” Manuel Matias, le père de Rita Matias, jeune et médiatique députée de Chega, parti
Courrier International