Audun-le-Roman. Il lance son entreprise de chaudronnerie dans un ancien atelier de la commune

Malick Mbaye n’a créé sa société Riomeca qu’en octobre dernier, et n’a démarré son activité qu’en janvier. Pourtant, son carnet de commandes est joliment rempli, et le chef d’entreprise envisage déjà de nouvelles embauches. Ce succès, il le doit en grande partie à son parcours et à son expérience dans la chaudronnerie.
En 2009, il sort de l’Enim avec un diplôme d’ingénieur en poche. Il est alors embauché par Industeam, spécialisée dans la fabrication de machines industrielles, basée au Luxembourg. C’est là qu’il apprend tout du métier et qu’il évolue progressivement dans le secteur de la chaudronnerie, jusqu’à devenir chef de projets à l’international. « J’ai managé des équipes de centaines de personnes, et encadré d’importants chantiers en Inde, ou encore en Slovénie. Donc j’avais déjà acquis les compétences nécessaires pour me lancer. » Créer sa boîte, il y songeait depuis 2021.
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C’est finalement trois ans plus tard qu’il quitte son poste et ouvre sa propre entreprise dans un local idéal : un ancien atelier de chaudronnerie. « J’y ai installé un atelier et investi dans des machines, ce qui nous permet de fabriquer nous-même les pièces pour nos clients, sans avoir à sous-traiter. » Sans ces machines, difficile d’être compétitif. Et pour financer le lancement de son activité, il a été aidé par le Pôle entrepreneurial, qui lui a accordé un prêt d’honneur de 20 000 €.
Une partie de son activité se passe donc rue Émile-Folliat, à Audun. « Pour le reste, on travaille directement sur les chantiers, où on fait de la maintenance. » Malick Mbaye a su s’entourer immédiatement, en embauchant deux salariés : un soudeur et un mécanicien, et complète son équipe par des CDD et des intérimaires au coup par coup, selon les besoins. Il n’hésite pas non plus à prendre des apprentis avec lui. « L’objectif est de les former à ce qu’on fait, avant de les embaucher. » Et des embauches, il devrait y en avoir. Après seulement huit mois d’existence, il compte déjà des grands groupes comme clients.
Le Républicain Lorrain