Bron. Disparition d’Eirik en Ukraine : le Quai d’Orsay est « parti aux nouvelles »

« Je n’ai pas d’information me permettant de confirmer son décès ou non », a déclaré vendredi matin, au micro de RTL , le ministre des Affaires étrangères. Jean-Noël Barrot était interrogé par le journaliste Thomas Sotto, la Une du Progrès en main, sur la disparition d’Eirik Coursier sur la ligne de front en Ukraine.

« Nous avons pris connaissance de ces articles et notre poste diplomatique à Kiev est parti aux nouvelles. Je voudrais simplement rappeler que cette nuit [de jeudi à vendredi] a été l’occasion pour Poutine de faire pleuvoir des centaines de drones sur Kiev et je veux rendre hommage aux agents de notre ambassade sur place, aux attachés de défense qui sont présents sur place qui ont dû passer la nuit dans les bunkers », a développé le ministre.

Il s’est dit incapable de chiffrer le nombre de Français s’étant, comme Eirik Coursier, engagés de leur propre initiative aux côtés des Ukrainiens, pour combattre l’envahisseur russe. « Ils ne se déclarent pas spontanément à l’ambassade ».

Eirik Coursier, un jeune homme de 21 ans, avait intégré les forces militaires ukrainiennes en début d’année. Il participait à sa première mission, dans la région de Makiivka, près de Donetsk, dans l’est du pays, mercredi 28 mai, lorsqu’il a été grièvement blessé par un drone russe.

Officiellement, il est porté disparu. Officieusement, il est présumé mort. « A priori , il était toujours vivant quand ses camarades ont dû, à regret, le laisser sur place. Pour eux, avec la blessure qu’il a eue, c’était fini », a livré son père à notre rédaction.