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« C’est un crime de guerre de frapper une prison » : Noémie Kohler craint pour la vie de sa sœur Cécile emprisonnée en Iran

« C’est un crime de guerre de frapper une prison » : Noémie Kohler craint pour la vie de sa sœur Cécile emprisonnée en Iran

Les partisans de la politique militaire de Benyamin Netanyahou se sont félicités des bombardements israéliens en Iran, même ceux visant la prison d’Evin. Il s’agit pourtant d’un bâtiment public non militaire, dans lequel sont détenus nombre d’opposants au régime des mollahs, mais aussi des otages français.

Noémie Kohler s’inquiète ainsi des conséquences concrètes des bombardements pour sa sœur Cécile Kohler et son beau-frère Jacques Paris : « Depuis le début de la guerre, c’est ce qu’on craint. On craint que Cécile et Jacques meurent sous les bombes. On craint aussi que tout ce chaos engendré par des frappes sur la prison puisse occasionner des émeutes qui pourraient déborder les autorités iraniennes et que ça puisse finir dans le sang. » Cécile Kohler et son compagnon, Jacques Paris, ont été arrêtés en mai 2022 officiellement pour « espionnage » et sont emprisonnés depuis dans la prison d’Evin, dans des conditions particulièrement dures.

Des « otages d’État », selon le Quai d’Orsay, dont la situation, déjà périlleuse, a été aggravée par l’attaque de l’État israélien prolongée par l’opération américaine. Ce qui a poussé Noémie Kohler, qui se bat depuis trois ans pour les faire libérer, à réclamer avec force « aux autorités françaises (…) qu’elles pèsent de tout leur poids diplomatique pour faire cesser les bombardements ».

L’avocate de la famille, maître Chirinne Ardakani, a, elle, parlé de frappes « irresponsables » : « C’est un crime de guerre de frapper une prison. » Un cri du cœur entendu par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui s’est ému d’un tir qui « a mis en danger nos ressortissants, Cécile Kohler et Jacques Paris, otages depuis trois ans. C’est inacceptable ». Une condamnation indispensable.

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