En Asie du Sud-Est, le mini-marathon de Macron pour des contrats et contre la «loi du plus fort»
%3Aquality(70)%2Fcloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com%2Fliberation%2FKDQT625WC5GGNM6MY2CFFMC5BM.jpg&w=1920&q=100)
Trois visites d’Etat en cinq jours et des «dizaines d’accords et de contrats dans de nombreux secteurs». Le président de la République entreprend, à compter du 25 mai, une rare visite en Asie du Sud-Est, placée sous le signe de la réaffirmation de son engagement Indo-Pacifique, de la «diversification des chaînes de valeur et d’approvisionnement» et pour proposer une «nouvelle impulsion» aux Etats de la région.
Aux yeux de l’Elysée, ce déplacement constitue une «opportunité» dans le contexte actuel d’une zone Asie-Pacifique prise entre les Etats-Unis et la Chine. Paris souhaite faire entendre sa voix entre une «pression (américaine) extrêmement forte via les mesures commerciales qui ont été annoncées par le président Trump» et une «Chine de plus en plus assertive», notamment sur les «contentieux commerciaux et territoriaux» avec de nombreux pays de la région.
Au Vietnam d’abord (25 au 27 mai), puis en Indonésie (28-29) et enfin à Singapour (29-30), la France entend se poser en «partenaire à la fois fiable, engagé sur les questions de souveraineté et respectueux de l’indépendance» de ces Etats. Une précision qui a du sens alors que l’on commémore cette année le 70e anniversaire de la Conférence de Bandung, qui a rassemblé, en Indonésie, une trentaine de pays prônant l
Libération