En direct. Conflit Israël-Iran : « possible » que les États-Unis s'impliquent, 224 morts côté iranien... l'essentiel de la journée de dimanche

Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a indiqué que la France n'a pas « à ce stade » mobilisé ses moyens militaires pour aider Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire. Le président Emmanuel Macron avait affirmé vendredi que la France pourrait participer « aux opérations de protection et de défense » d'Israël en cas de « représailles » menées par Téhéran aux frappes israéliennes sur son sol, si elle est « en situation de le faire ».

Au-delà de la seule opération militaire, l'attaque d'Israël sur l'Iran s'est appuyée, selon des analystes, sur un méticuleux travail du Mossad, son service de renseignement extérieur. Ce dernier est capable depuis des années d'infiltrer le pouvoir de la République islamique.

L'offensive, selon des médias israéliens et américains, a associé des drones, préalablement introduits en Iran, à des missiles et avions de chasse. « Cela montre la supériorité opérationnelle et en termes de renseignement d'Israël sur l'Iran », affirme Danny Citrinowicz, de l'Institut des études de sécurité nationale de Tel-Aviv.

Selon les médias israéliens, l'opération "Lion dressé" a été préparée pendant entre 8 mois et deux ans. En juillet dernier, l'Iran avait déjà été humilié par l'assassinat, à Téhéran, d'Ismaïl Haniyeh, chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, accuse Israël de chercher à « faire dérailler » les négociations sur le nucléaire avec les États-Unis, en attaquant son pays. « Il est tout à fait clair que le régime israélien ne veut aucun accord sur la question nucléaire. Il ne veut pas de négociations... », a déclaré Abbas Araghchi à des diplomates étrangers.

Treize personnes ont été tuées dans les frappes iraniennes sur Israël depuis vendredi, annonce le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Parmi elles, trois étaient des enfants et dix sont décédées depuis samedi soir.

Le bureau du Premier ministre fait aussi état de « 9 blessés graves, 30 blessés modérés et 341 blessés légers ». Selon Daniel Hadad, commandant de police, sept personnes sont portées disparues après une attaque survenue à Bat Yam, dans la région de Tel-Aviv.

Côté iranien, le représentant iranien à l'ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d'au moins 78 morts et plus de 320 blessés, dont une « grande majorité de civils ».

14 blessés près de Haïfa après des tirs de missiles iraniens samedi soir. Quatorze personnes ont été blessées samedi soir près d'Haïfa dans le nord d'Israël, à la suite des tirs de missiles depuis l'Iran.

Les négociations sur le nucléaire iranien à l'arrêt. L'Iran a annoncé qu'il ne négociera pas son programme nucléaire avec les États-Unis si Israël poursuit ses attaques. Les discussions prévues ce dimanche à Oman ont été annulées.

Netanyahou veut frapper « tous les sites du régime » iranien. « Les voies vers Téhéran sont ouvertes, très bientôt vous verrez des avions israéliens [...] dans le ciel de Téhéran. Nous allons frapper tous les sites et cibles du régime des ayatollahs », a lancé samedi Benjamin Netanyahou. Et Israël a « le soutien manifeste » de Donald Trump dans sa compagne militaire contre l'Iran, a déclaré samedi le Premier ministre israélien.

Macron appelle l'Iran « à la plus grande retenue pour éviter l'escalade ». Le président Macron a demandé samedi à son homologue iranien, Massoud Pezeshkian, « la plus grande retenue pour éviter l'escalade ». Le chef de l'État français a aussi exigé « la libération immédiate de nos compatriotes Cécile Kohler et Jacques Paris ».

Le Royaume-Uni envoie des avions militaires au Moyen-Orient. « Nous déployons des ressources dans la région, y compris des avions de chasse, et ce dans le cadre d'un soutien d'urgence », a déclaré samedi le Premier ministre britannique, Keir Starmer.