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Face à l’extrême droite, la gauche continue de chercher le mode d’emploi

Face à l’extrême droite, la gauche continue de chercher le mode d’emploi
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Un an après la dissolution, les partis de gauche s’accordent à considérer l’extrême droite comme un enjeu prioritaire mais se divisent sur la stratégie : ramener les «fâchés pas fachos» ou conquérir les abstentionnistes ?
Mobilisation du Nouveau Front populaire contre le Rassemblement national (RN), après la dissolution de l'Assemblée, le 15 juin 2024. (Denis Allard/Libération)

C’était il y a un an. Face au risque de voir l’extrême droite s’installer à Matignon, l’ensemble de la gauche, de Philippe Poutou à François Hollande, formait le Nouveau Front populaire, suivant la consigne du poème d’Aragon : «Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat.»

Le grain, depuis, s’est éloigné, et la vie a repris son cours normal. Chacun est retourné dans sa chapelle lancer sur les amis d’hier des anathèmes plus ou moins définitifs. Mais la conscience du danger représenté par les scores du Rassemblement national (RN) et l’omniprésence de ses idées dans le débat public s’est ancrée. La gauche s’agite, réfléchit, consulte chercheurs et sociologues, se rend à l’étranger pour étudier les régimes déjà passés au nationalisme, lance des initiatives, tente de jeter des passerelles entre ses composantes et la société civile. Chacun dans son coin, souvent. Mais beaucoup partagent un même constat : la logique des coalitions électorales, des «fronts républicains», peut repousser momentanément le danger, mais pas le vaincre. Il faut une doctrine, un projet de société à opposer à l’extrême droite et une stratégie pour l’emporter. Quitte à a

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