Freyming-Merlebach. Transport sanitaire : les taxis restent en colère

« On nous vole notre boulot. » Samedi 7 juin, une vingtaine de chauffeurs de taxi, qui ont suivi une formation à l’hôtel d’entreprises de Freyming-Merlebach, n’ont pas caché leur colère devant la réforme du transport sanitaire devant entrer en vigueur le 1er octobre. À travers cette nouvelle convention, le gouvernement cherche à faire des économies sur les dépenses du transport sanitaire (les frais qui sont remboursés aux patients), qui ont atteint 6,7 milliards d’euros en 2024, dont 3,1 milliards d’euros pour les seuls taxis conventionnés (en hausse de 45 % en cinq ans ! ).
« Mais si les dépenses ont augmenté, ce n’est pas à cause de nous, soupire Céline Rose, de l’entreprise Taxi Gury à L’Hôpital, c’est que beaucoup de structures hospitalières ont fermé, les soins se font plus loin donc les tarifs sont plus chers, la chirurgie ambulatoire a été développée donc les patients doivent retourner en consultation postopératoire le lendemain ou le surlendemain, la population est vieillissante, le nombre de cancers a augmenté. »
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Les chauffeurs de taxi sont aussi inquiets car ils subissent la concurrence des VTC. « Bientôt ils vont transporter les patients, craint Céline Rose. Mais nous, nous avons payé nos licences ! » La situation est d’autant plus alarmante que le transport sanitaire représente quasiment 80 % du chiffre d’affaires des taxis en Moselle, voir 99 % en Moselle-Est. « Dans les grandes villes, à Metz ou Thionville, nous faisons encore un peu de transport de ville, mais ici nous n’en avons plus du tout. »
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A la base, la formation dispensée par CJ prestations devait porter sur la facturation des transports sanitaires, une piqûre de rappel des bonnes pratiques, la prise en charge des patients. « Les prescriptions de transports sont parfois mal remplies par les professionnels de santé, ce qui fait que les chauffeurs de taxi ne sont pas rémunérés par la Sécurité sociale. »
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Mais le débat s’est vite enflammé. Jeudi, les représentants des fédérations de taxis ont encore claqué la porte à peine une heure après le début d’une réunion de négociations au ministère de la Santé avec les représentants de l’Assurance maladie et de Bercy. A partir de mercredi, ils prévoient de nouvelles manifestations, menaçant de bloquer Paris.
Le Républicain Lorrain