« Ils ont commencé à utiliser leurs gazeuses et à frapper » : qui sont les néonazis qui ont attaqué le bar le Prolé, QG des communistes à Alès ?

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Vendredi 30 mai, des militants du Bloc montpelliérain ont blessé une vingtaine de personnes lors d’une soirée dans ce bar communiste d’Alès. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, demande la dissolution du groupuscule fasciste.
Il est presque minuit, ce vendredi 30 mai, lorsque la fête est brutalement interrompue au bar populaire le Prolé, dans le vieux centre d’Alès (Gard). En pleine féria de l’Ascension, une dizaine de militants d’extrême droite déboulent dans cet établissement connu pour être le quartier général des communistes locaux. Les agresseurs, affiliés au groupuscule néonazi du Bloc montpelliérain, ont usé de gaz lacrymogène et molesté la clientèle avant de prendre la fuite, selon plusieurs témoignages. L’assaut laisse une vingtaine de personnes blessées. Un cheminot de la CGT a été hospitalisé en urgence, avec une fracture au nez et de nombreux hématomes....
L'Humanité