Sélectionner la langue

French

Down Icon

Sélectionnez un pays

France

Down Icon

La Roumanie a enfin un gouvernement et c’est déjà mal parti

La Roumanie a enfin un gouvernement et c’est déjà mal parti

Les ministres issus d’une coalition de quatre partis pro-européens ont pris leurs fonctions ce 24 juin. Mais la présence de membres de l’ancien exécutif de gauche, très impopulaire, conjuguée à un programme d’austérité brutal, ne laisse rien augurer de bon, soupire la presse de Bucarest.

Nicusor Dan et Illie Bolojan (à droite) devant la résidence présidentielle à Bucarest, le 20 juin 2025. Photo DANIEL MIHAILESCU/AFP

Plus d’un mois après l’élection du pro-européen Nicusor Dan à la présidence du pays, Bucarest se dote enfin d’un Premier ministre en la personne d’Ilie Bolojan. Ce libéral de 56 ans, ancien président du Sénat et bref président du pays par intérim en début d’année, au moment de la crise politique provoquée par l’annulation de la présidentielle de fin 2024, a obtenu l’aval du Parlement roumain dans la nuit du 23 au 24 juin.

Sous ses ordres, “seize ministres et trois vice-Premiers ministres sans portefeuille prennent leur fonction sans attendre”, informe le quotidien România Libera, non sans amertume. Et pour cause : ce casting, issu de quatre partis pro-européens (PSD, PNL, SRU, UDMR), a été validé “sans véritable débat” par le Parlement roumain (les partis d’extrême droite n’ont pas participé au vote). Une méthode “qui suscite l’inquiétude des contribuables et les critiques de la société civile et des politiciens expérimentés”.

Source principale de leur courroux : la moitié des ministres faisaient partie de l’ancien exécutif de gauche, particulièrement impopulaire et cerné par les affaires, de Marcel Ciolacu (PSD). L’ancien Premier ministre avait d’ailleurs démissionné au lendemain du

Courrier International

Courrier International

Nouvelles similaires

Toutes les actualités
Animated ArrowAnimated ArrowAnimated Arrow