Loi agricole Duplomb : découvrez le vote des députés du Rhône sur ce texte controversé

La loi Duplomb sur l'agriculture a été adoptée mardi 8 juillet à l'Assemblée nationale, malgré l'opposition des députés de gauche.
L'accord élaboré en commission mixte paritaire (CMP) sur la proposition de loi Duplomb a été approuvé par l'Assemblée nationale, ce mardi 8 juillet. Initié par les sénateurs Laurent Duplomb (Les Républicains) et Franck Menonville (Union centriste), le texte a a été voté à 316 voix "pour" et 223 voix "contre". 25 députés se sont abstenus.
Très controversée mais défendue par les principaux syndicats agricoles, cette loi doit permettre de répondre aux revendications portées ces deniers mois par les agriculteurs français. Elle prévoit notamment la réintroduction d'un pesticide de type néonicotinoïde, l'acétamipride, interdit en France depuis 2018 mais autorisé en Europe jusqu'en 2033.
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Dans le Rhône, comme partout en France, les voix s'étaient élevées à gauche pour dénoncer un recul environnemental. Sans surprise, l'intégralité des députés insoumis, écologistes et socialistes ont voté "contre", ce mardi. À savoir, dans le département du Rhône, les Insoumis Anaïs Belouassa-Cherifi, Gabriel Amard, Idir Boumertit et Abdelkader Lahmar, les écologistes Boris Tavernier et Marie-Charlotte Garin ainsi que la socialiste Sandrine Runel.
Toujours à l'échelle du Rhône, les députés du bloc central, de la droite et de l'extrême-droite ont tous votés en faveur de la loi Duplomb, hormis Cyrille Isaac-Sibille (Les Démocrates). Jean-Luc Fugit, Blandine Brocard et Thomas Gassiloud (Ensemble pour la République), Alexandre Portier (Droite Républicaine), Tiffany Joncour et Jonathan Gery (Rassemblement national) ont donc voté "pour".
Les élus de gauche, qui l'ont qualifié de "loi poison", ont prévu de déposer des recours devant le Conseil constitutionnel. À noter que tous les élus rhodaniens ont cette fois-ci pris part au vote, contrairement à celui sur la suppression des Zones à faibles émissions (ZFE), mercredi 28 mai. 8 des 14 députés étaient alors absents pour voter ce texte, qui divisait particulièrement les différentes forces de gauche.
Lyon Capitale