Motion de censure : Sébastien Lecornu passe à un fil

La présidente de l’Assemblée nationale manque d’envie ou de café, jeudi à 9 heures, au moment de lancer les débats sur la motion de censure. « La séance est levée », annonce Yaël Braun-Pivet, avant de se reprendre illico : « La séance est ouverte… vous constaterez que je suis bien réveillée. »
L’ordre du jour appelait l’examen de la motion de censure du gouvernement présentée par 87 députés insoumis, communistes et écologistes. Mais l’heure n’est pas encore au départ de Sébastien Lecornu, septième premier ministre macroniste, puisque la motion n’a obtenu que 271 voix. 18 ont manqué pour qu’elle passe.
Sans surprise, la mise au vote à venir d’une suspension de la réforme des retraites annoncée mardi par le premier ministre agite l’essentiel des débats. Une décision difficile à avaler au sein du « socle commun ». Paul Christophe, président du groupe Horizons, dénonce une décision « déconnectée de toute réalité...
L'Humanité