Obsèques du député LR Olivier Marleix: plusieurs centaines de personnes réunies chez lui pour un dernier hommage

"Il vaut mieux être vivant dans un corps mort que mort dans un corps vivant", a déclaré sa fille Anna au début de la cérémonie d'obsèques chargée d'émotion dans l'église Saint-Cyr Sainte-Julitte, trop exigüe pour accueillir la forte affluence.
La plupart des participants ont suivi l'hommage sur un grand écran situé devant l'entrée de l'édifice.
La veuve du député, ses deux filles, son père, l'ancien secrétaire d'Etat Alain Marleix, et sa mère Evelyne, sont sont entrés dans l'église en suivant le cercueil porté par les sapeurs-pompiers d'Anet, une localité de près de 3.000 habitants dont Olivier Marleix a été le maire de 2008 à 2012 avant d'être élu député.
De nombreuses personnalités politiques ont assisté à la cérémonie, dont le Premier ministre François Bayrou, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et celui du Sénat Gérard Larcher.
Plusieurs membres du gouvernement présentsLes Républicains, la formation politique d'Olivier Marleix, étaient représentés par leur président, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le patron des députés Laurent Wauquiez, l'ancien chef de gouvernement Michel Barnier, ainsi que les ministres Annie Genevard (Agriculture), Sophie Primas (porte-parole du gouvernement), Yannick Neuder (Santé) et Véronique Louwagie (Commerce).
D'autres membres du gouvernement, comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin (Renaissance) et le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola (MoDem), étaient également présents.
A l'extérieur de l'église, de nombreuses habitants de la 2e circonscription d'Eure-et-Loir sont venus se recueillir à la mémoire de leur député, se tenant pour la plupart d'entre eux sous le soleil sur le parvis de l'église, d'autres cherchant refuge à l'ombre des châtaigniers voisins.
"Il a toujours été à nos côtés, d'un grand soutien", a ainsi confié Sandrine Slimati, professeure dans le réseau d'éducation prioritaire de Dreux, soulignant que le défunt avait "de vraies convictions".
Var-Matin