Politique. Najat Vallaud-Belkacem nommée à la Cour des comptes, Pierre Moscovici la défend

L'ex-ministre socialiste a été nommée mercredi conseiller maître à la Cour des comptes. Le RN a menacé d'attaquer cette nomination au Conseil d’État, critiquant « la République des copines et des coquins ».
Sa nomination a été validée mercredi en Conseil des ministres et publiée jeudi matin au Journal officiel : l'ex-ministre socialiste de l’Éducation nationale et conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes, Najat Vallaud-Belkacem, va devenir conseiller maître à la Cour des comptes.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d'informations).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données. Gérer mes choix
Cette officialisation a suivi de quelques jours la publication d'un article du Canard enchainé. Celui-ci affirmait que le Premier ministre François Bayrou envisageait d'appuyer un prétendu souhait de Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, de la nommer en échange de l'assurance que le président des députés socialistes, Boris Vallaud, mari de l'ancienne ministre, abandonne l'idée d'une censure du gouvernement du Budget à l'automne.
« Pas une nomination politique », assure-t-elle« Quelle blague ! », avait réagi Mme Vallaud-Belkacem dans un message posté sur X, précisant qu'elle avait utilisé la voie d'un « concours ».
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d'informations).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données. Gérer mes choix
Jeudi matin, sur France info, le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a défendu sa nomination et s'est dit « choqué » par les attaques dont fait l'objet celle qui avait été sa collègue dans les premiers gouvernements de François Hollande.
« Je ne suis pas son copain, j'ai été son collègue »« Elle est arrivée par une procédure de recrutement professionnel parfaitement objective, parfaitement collective et sans que je sois intervenu en quoi que ce soit », a affirmé Pierre Moscovici. « Alors arrêtons avec la République des copains et reconnaissons de temps en temps que le mérite peut être divers », a-t-il poursuivi se disant « très choqué par ces commentaires ».
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
En cliquant sur « J’accepte », les cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez visualiser les contenus (plus d'informations).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez des dépôts de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données. Gérer mes choix
« Elle a passé une procédure de recrutement. Appelons ça un concours. 150 candidats, 150 dossiers déposés pour cinq postes de conseiller maître, 28 dossiers ont été auditionnés par la commission d'intégration que certes je préside mais qui comporte six membres totalement indépendants et pas nommés par moi », a-t-il précisé.
« A elle de faire ses preuves maintenant »« Sur ces 28, elle a été retenue par la commission dans les cinq (...) Je suis sorti au moment de la délibération. Je n'ai pas voulu (prendre part à la décision, NDLR) parce que justement j'avais été son collègue, parce que je la connais », a-t-il dit, ajoutant s'être « déporté par éthique ». « A elle de faire ses preuves maintenant. Je lui dis bienvenue à la Cour des comptes ».
L'annonce de sa nomination a été accueillie avec de nombreux sarcasmes, notamment au Rassemblement national. Le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a menacé mercredi d'attaquer cette nomination au Conseil d’État, critiquant « la République des copines et des coquins ».
Le Républicain Lorrain