Présidence LR : Bruno Retailleau exprime des regrets pour sur le dossier algérien, Laurent Wauquiez se dit fan de Meloni

A trois jours de l'élection pour la présidence de LR, les deux candidats se sont succédé sur le plateau de LCI pour détailler leur projet politique.
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Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez lancent leurs dernières forces dans la bataille. Le ministre de l'Intérieur a regretté, jeudi 15 mai, que la France n'ait pas établit "un rapport de force suffisamment prégnant" avec l'Algérie sur les personnes sous OQTF. "Ça ne marche pas bien avec l'Algérie", a-t-il reconnu sur LCI, évoquant "d'autres mesures à prendre", sans les détailler. Les militant LR doivent départager les deux candidats, les 17 et 18 mai.
"Moi, je veux que les OQTF [citoyens sous obligation de quitter le territoire français], on les renvoie dans leur pays d'origine", a aussi affirmé le locataire de la place Beauvau, interrogé sur la proposition de Laurent Wauquiez qui entend envoyer les "étrangers dangereux" sous OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon. Dans un premier temps, Bruno Retailleau avait affirmé il y a un mois ne pas vouloir "polémiquer" sur la proposition de Laurent Wauquiez et s'était contenté de la qualifier de "déroutante".
Toujours sur LCI, Laurent Wauquiez a pour sa part défini la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni en "un modèle pour la droite parce qu'elle, au moins, il n'y a pas seulement des paroles, il y a des résultats". "Je vois ce qu'elle a fait sur l'immigration illégale qu'elle a fait baisser de 65% et ce qu'elle a fait en même temps sur le redressement de l'économie où elle a diminué le déficit budgétaire [et] s'est attaquée à l'assistanat", a-t-il affirmé, à propos de la dirigeante italienne, proche de Marion Maréchal.
Le patron des députés LR a plaidé pour un "rassemblement de la droite de Gérald Darmanin à Sarah Knafo" (Reconquête), mais en écartant le RN, dont il assure que sa ligne économique est "d'extrême gauche". Interrogé sur la phrase de Jacques Chirac évoquant le "bruit et l'odeur" des immigrés, Laurent Wauquiez n'a pas rejeté les propos : "C'était une droite qui assumait de dire : on a un problème avec l'immigration."
🗣️ "Le bruit et l'odeur" de Jacques Chirac : "ce Jacques Chirac là, c'était une droite qui assumait de dire : on a un problème avec l'immigration" réagit @laurentwauquiez
Par ailleurs, dans un entretien accordé au Figaro, avant même que les adhérents ne choisissent le nouveau président de LR, Laurent Wauquiez a d'ores et déjà annoncé le match retour pour la désignation du candidat de la droite à la présidentielle. "Dans un an, nous choisirons le meilleur : si c'est Bruno Retailleau, je lui apporterai tout mon soutien ; si c'est moi, nous le ferons en équipe", a-t-il prédit, limitant aux adhérents le choix du présidentiable chez LR, tout comme le ministre de l'Intérieur.
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