Présidentielle 2027 : Raphaël Glucksmann trace son chemin dans la géographie des contraires
%3Aquality(70)%3Afocal(2923x1672%3A2933x1682)%2Fcloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com%2Fliberation%2FZQOZJSGTFFBE3GDIVCW7TCT46U.jpg&w=1920&q=100)
Pour ne rater aucun billet de Thomas Legrand, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques
C’est le malheur de notre vie politique sous l’empire de la Ve République où prime l’élection présidentielle : le seul moment pendant lequel les Français ont le sentiment de pouvoir reprendre en main le cours des choses communes, c’est le temps des campagnes présidentielles. La géologie du paysage politique, depuis la fin de la bipolarité évidente, recrée potentiellement tous les cinq ans une nouvelle topographie, avec de nouvelles fractures, plaines, reliefs, enclaves, frontières et même de nouveaux axes routiers, ponts… ou tunnels.
Il faut des géographes identifiés parce qu’en France, depuis de Gaulle, l’incarnation d’un segment politique est nécessaire pour faire vivre un territoire idéologique. Mais ceux qui dessineront la prochaine carte de façon à s’y trouver au point d’équilibre doivent émerger dès maintenant. A l’extrême droite (large territoire), le problème d’incarnation n’est plus que judiciaire. Tout dépendra de la confirmation ou non
Libération