«Reconnaître l’Etat de Palestine ne suffit pas» : la gauche salue les mots mais attend des actes

Une fois n’est pas coutume, alors qu’il gouverne depuis un an avec un socle d’alliance constitué avec la droite – et souvent appuyé sur la clémence du Rassemblement national – c’est à la gauche que le président de la République accorde un point important. Car en adressant une lettre au président de l’autorité palestinienne pour annoncer la reconnaissance par la France d’un Etat de Palestine à l’ONU en septembre, Emmanuel Macron donne crédit à une revendication portée historiquement par l’ensemble des partis de l’ex-Nouveau Front populaire.
Dans un communiqué diffusé vendredi matin, les socialistes ont ainsi salué «un acte essentiel», en rappelant qu’ils ont eux-mêmes défendu ce principe «à plusieurs reprises», «notamment en faisant adopter cette reconnaissance par une résolution de l’Assemblée nationale le 2 décembre 2014». A l’unisson, les autres formations se sont félicitées de la décision, jugée cependant trop tardive. Et ont fait entendre de la méfiance, en exigeant que des actes forts donnent rapidement des contours plus concrets aux mots du chef de l’Etat.
«Je ne sais pas si on peut parler
Libération