Sommet de l'Océan à Nice: 63 chefs d’État et de gouvernement présents... et quelques grands absents

Qui? La réussite de cette troisième conférence onusienne sur l’Océan dépend évidemment de la liste des décideurs de ce monde ayant répondu présents à l’appel de Nice. L’Élysée aura attendu jusqu’au premier jour de ce sommet international pour la dévoiler.
Vendredi, le président Emmanuel Macron avait annoncé qu’il y aurait deux fois plus de chefs d’État et de gouvernement qu’en 2022 à Lisbonne qui avait accueilli la précédente édition de l’Unoc. Ils sont, au final, 63 à s’être retrouvés dans la capitale azuréenne.
Amérique latine et continent africainParmi les poids lourds de ce sommet on note la présence en force de l’Amérique latine. Outre le président costaricain, co-organisateur avec la France, Rodrigo Chaves Robles, sont aussi à Nice Luiz Inácio Lula da Silva, le président brésilien, Javier Gerardo Milei, son homologue argentin, ainsi que les présidents de la Colombie et du Paraguay et la présidente du Pérou, Dina Ercilia Boluarte Zegarra.
Du côté des pays africains, les présidents du Bénin, du Burundi, de la République centrafricaine, du Congo, de la Guinée-Bissau, de Mauritanie ou encore de Sierra Leone.
Pham Minh Chinh, Premier ministre de la République socialiste du Vietnam; Mohamed Younis Al-Menfi, président du Conseil présidentiel de l’État de Libye; Múte Bourup Egede, Premier ministre du Groenland et Abdel Latif Jamal Rachid, président de la République d’Irak sont également présents.
L’Union européenne en forceL’Union européenne a fait le déplacement groupé avec Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, Antonio Costa, le président du Conseil européen, Roberta Metsola, la présidente du Parlement européen et Kaja Kallas, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
On note aussi quatre vice-présidents, dont celui de la Chine, et quatre vice-Premiers ministres.
Des grands absentsLes autres pays du monde sont représentés à un niveau diplomatique moins important par des ministres ou de simples "représentants".
C’est le cas des États-Unis, du Canada ou encore de l’Australie, dont les chefs d’État, à commencer par Donald Trump, sont les grands absents de ce sommet.
À noter aussi, la défection de quelques-uns de nos plus proches partenaires européens. Ni Giorgia Meloni, la présidente du conseil italien, ni le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, n’ont fait le déplacement. Pas plus que Keir Starmer, le premier ministre britannique.
Var-Matin