Trump bombarde l’Iran : pourquoi la presse de droite lui dit « merci » ?

On sent de l’admiration. Les États-Unis, écrivait lundi le directeur de la rédaction du Parisien, Nicolas Charbonneau, « ont montré leur puissance et leur détermination, Donald Trump avait prévu de se donner du temps, il a préféré frapper fort et vite ». Dans l’Opinion, l’éditorialiste du jour était comme rassuré et même ravi : « Non le président américain ne se dégonfle pas toujours. » Une idée inventée, dit-il, pour évoquer ses menaces comme ses reculades « qui a volé en éclats »… Cette audace, « ni Bush, ni Obama, ni Biden ne l’avait eue ».
Mais c’est le politologue de droite Dominique Reynié, qui prend régulièrement sur France Inter son petit déjeuner servi par Nicolas Demorand, qui a donné une version plus forte encore de la situation. En fait, il ne s’agissait pas seulement de l’Iran et d’Israël, mais de donner un coup d’arrêt aux forces qui défient les États-Unis et aux despotismes qui veulent opérer un renversement planétaire. Et, si le monde évite ce coup de force, il le devra à « l’esprit de décision de Donald Trump ». On ne lui dit pas merci.
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- Qui informe encore aujourd’hui sur les actions des pacifistes pour le désarmement ?
- Combien de médias rappellent que les combats de décolonisation ont encore cours, et qu’ils doivent être soutenus ?
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L'Humanité