« L’aviation verte ne permettra d’envisager une baisse des émissions que si le trafic n’augmente plus »

Recueilli par Nathalie Birchem
Publié le
« Depuis les années 1970, la consommation par passager et par kilomètre a été divisée par cinq, mais cela a eu peu d’incidence car le trafic a été multiplié par 14 à l’échelle mondiale. » BillionPhotos.com - stock.adobe.com
D’après Loïc Bonifacio, consultant sur la décarbonation des transports, la baisse des émissions du secteur aérien ne sera possible que si on associe innovations technologiques et modération du trafic.
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Je m'abonne La Croix : Est-il possible de réduire significativement l’impact climatique du secteur aérien par la technologie. En d’autres termes, un avion propre est-il envisageable ?
Loïc Bonifacio : Souvent le terme avion propre fait référence à des technologiques disruptives. L’avion électrique fonctionne avec une batterie. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas d’émission à l’usage, mais l’inconvénient c’est que les batteries sont très lourdes et ont une autonomie limitée. Ils peuvent donc transporter environ dix fois moins qu’un avion de ligne tout en allant dix fois moins loin. Actuellement, on parle d’un modèle qui comporte 19 places pour une autonomie d’environ 1 000 km.
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