Vers un monde sans avion ? En 2050, récit d’un futur où le ciel s’est vidé
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« Aujourd’hui, j’ai 40 ans. On est en 2050 et le monde a bien changé. Désormais, le trafic aérien mondial est tombé à 50 % de son niveau record de 2019. » Laurindo Feliciano pour La Croix / -
Cette semaine, La Croix explore le futur à travers la fiction. Alors qu’en 2025 certains d’entre nous ont déjà arrêté de prendre l’avion, mais que globalement le trafic aérien continue de progresser, projetons-nous en 2050…
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Je m'abonne Quand j’étais petit, j’avais un rêve : je voulais être pilote d’avion. Mes parents étaient fans de voyages. Ils m’ont appelé Cosmo pour que je grandisse avec l’idée d’explorer le monde. Ensemble, l’été, on est allé à New York, au Japon, au Canada, en Australie, au Sénégal, au Cambodge, au Kenya, en Indonésie, en Colombie. Et, pendant les petites vacances, on visitait une ville d’Europe : Rome, Athènes, Lisbonne, Prague, Barcelone, Dublin, Copenhague, Dubrovnik, Berlin… J’adorais ça. On était heureux. C’étaient les années 2010, le trafic aérien explosait. Je me voyais déjà quand je serai grand, aux commandes dans mon cockpit, dans mon costume d’aviateur, emmener mes parents au Bhoutan.
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