Après la truffe et l’oie, la noix a désormais sa journée de fête à Sarlat

Produits du terroir et savoir-faire locaux agricoles seront mis à l’honneur dimanche 20 juillet, aux Noyeraies du Lander, lors de la première fête dédiée au fruit à coque
Après la truffe et l’oie, Sarlat (Dordogne) va rendre hommage à la noix. Les Noyeraies du Lander organisent, dimanche 20 juillet, leur premier marché dédié au fruit à coque (1).
Situé à la sortie de la ville, route de Montignac, le domaine a appartenu durant trois générations à la famille Aussel avant d’être repris, fin 2022, par deux amis d’enfance, Paul Dieudonné et Damien Peboscq. Le second est spécialisé dans la production agricole tandis que le premier est issu de la famille qui possède depuis 1857 le moulin de la Veyssière, à Neuvic. Réputée pour sa fabrication d’huile, la société familiale est aussi devenue productrice : « Sur le domaine de 50 ha, nous en exploitons une quinzaine », explique Paul Dieudonné.
La culture de la variété franquette est complétée par une activité de négoce, avec l’achat de la récolte de petits producteurs locaux ensuite transformée en huile de noix ou de noisette grâce à un moulin implanté sur le domaine.
Comme beaucoup d’autres dans le secteur, les Noyeraies du Lander ont souffert après le passage du violent orage du 25 juin. Si, ici, seulement quelques noyers ont été déracinés, Paul Dieudonné estime avoir perdu « entre 10 et 20 % de la récolte » en raison de la grêle. En attendant d’éventuels impacts à venir sur la production.
PéricroqueUne raison supplémentaire pour venir soutenir la filière. Et la connaître grâce à toutes les animations mises en place dimanche (lire ci-dessous). Ces dernières ne se limitent pas aux fruits à coque, mais incluent d’autres savoir-faire locaux avec la découverte des abeilles et des truffes.
Une journée également placée sous le signe de la gourmandise avec un atelier découpe et cuisson du canard à 12 h 30, animé par la Maison Pélégris aux Farges, qui précédera un repas 100 % local articulé autour des mets des producteurs locaux. Au menu, des tapas de canard ou encore le Péricroque (2), le croque-monsieur périgourdin signé Louis Festa, chef du restaurant Les Singuliers à Saint-Astier. Le plat, qui revisite en mode street food haut de gamme cet incontournable de la brasserie, a été élaboré voilà quelques mois par le jeune chef, qul ne le met pas à la carte mais le propose lors d’événements particuliers. Parmi les ingrédients : échine de cochon confite et panée, mayonnaise à l’huile de noix et pesto à la roquette et aux noix fraîches. De quoi déjà saliver.
À noter pour les absents que les noyeraies se visitent toute l’année.
(1) De 10 à 18 heures, impasse du Lander. Entrée libre, marché de producteurs, exposition de matériel agricole Les Vieilles Périgourdines, espace jeux en bois pour enfants, etc. Plus de renseignements sur noyeraiesdulander.fr.
(2) Une quinzaine d’euros avec un dessert.
SudOuest